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Le ministre Birame Souleye Diop au front

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XALIMANEWS: Le ministre de l’Energie, du pétrole est des mines qui s’est déplacé sur le terrain à cause du contentieux, a, après la visite de la zone d’extension à l’origine de la discorde, tenu une rencontre avec les impactés, les maires, les chefs de village de Ndendori, Waly Diala, Wendou Bosséabé, les représentants des jeunes et des femmes. Ce qui lui a permis de s’enquérir du différend qui oppose depuis 18 mois la société SOMIVA, exploitante des phosphates de Matam aux impactés de l’extension d’une zone d’exploitation qui porte sur une superficie de 193 hectares, dont 66 hectares sont couverts par des activités agricoles, les 127 autres hectares étant dévolus au pâturage des animaux. Se fondant sur les déclarations des différentes parties prenantes, les observations de terrain et des informations à sa disposition, le ministre a demandé aux différents acteurs d’avoir une réflexion plus large en demandant à la SOMIVA de s’ouvrir à des discussions, dont elle est d’ailleurs tout à fait favorable de l’avis de son directeur général. L’autorité qui en appelle à une meilleure lisibilité de la question, a déclaré qu’en dehors des 66 hectares couverts par des activités agricoles, il s’agira de procéder à la prise en compte de la zone de 127 hectares dans l’assiette d’indemnisation. « Cette zone n’est pas assise sur la surface agricole, mais on comprend que cette terre est la terre de vie, la terre des ancêtres où l’élevage a été fait, le pâturage a été cherché et où les troupeaux sont allés paître pendant des siècles. Voilà, pourquoi il ne peut pas manquer qu’on l’intègre ». En plus, « on ne peut pas accéder au sous-sol sans passer par le sol, voila pourquoi il faudrait trouver une lisibilité. Nous sommes sur une terre, un sous-sol qui renferme du phosphate de qualité et pour y accéder, il faut passer par le sol sur lequel il y a des communautés qui s’y sont établies depuis bien des années et qui y exercent vie et commerce (habitat, agriculture et élevage) », explique t-il.

Re-peaufiner et requalifier la liste des impactés

Au niveau des communes d’Ounaré, Ndendori et Orkadiéré, l’une des préoccupations majeure demeure le nombre d’impactés. Quand la liste a été ouverte, les inscrits sont passés de 210 à 1800 impactés. Quand on fait le ratio sur 193 ha, on se rend compte que chaque impacté se retrouve avec 1000 m2, ce qui est techniquement impossible de l’avis du ministre qui a demandé de « repeaufiner et requalifier la liste des impactés pour trouver une solution à ce problème de la manière la plus claire ». Sur le sujet, il a réclamé aux autorités administratives de la région une liste comprenant les contacts et les adresses exactes des personnes impactées et un travail juste et transparent de toutes les parties concernées.

PAPE MOCTAR NDIAYE Sud Quotidien

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