La scène politique de ce charmant pays ressemble actuellement à celle d’un « LambiGolo ».Un seul lutteur y fait face à de nombreux adversaires dont le point commun est qu’ils souhaitent lui faire mordre la poussière de lamanière la plus humiliante qui soit. Certains parmi eux promettaient de lui porter l’estocade finale en cas d’un deuxième tour qui n’est jamais arrivé. Parmi ses adversaires qui ne lui veulent pas du bien, des personnes qui n’ont pas réussi à passer le tamis
du parrainage et d’autres qui ont eu des 0 % lors de la consultation de mars ! Et ce sont ces perdants quise trouvent être parmi les plus grandes gueules, disputant le leadership de l’Opposition à plus représentatifs électoralement qu’eux. Autant dire que ceux qui gesticulentle plus ettirent sur tout ce qui bouge, et particulièrementsur celui à qui ils
souhaitent un enterrement politique de première classe, sont ceux-làmêmes qui devraient la fermer. Et puis, il y a les autres… Ce sont ces autoproclamés politologues, chroniqueurs-bonimenteurs et journalistes constipés et acariâtres qui se transforment en oiseaux de malheur et jouent aux cassandres. Ils parlent à tout-va et sur tous les tons d’une
crise institutionnelle qui n’existe que dans leurs esprits. Le Sénégal en a vu d’autres mais, par la grâce de Dieu, n’a jamais sombré. Ce qui se passe est loin d’être une crise mais une agitation stérile de mauvais perdants qui se sont pendant longtemps amusés avec leslois de la République, défaisant et tuant des adversaires selon leur humeur. Ou, plutôt, celle de leur Chef dont ils prétendaient être les députés. Et non pas les représentants du peuple censé les avoir
élus. La situation nous paraittrèssimple pourtant. Le lutteur se dit prêt à leurfaire face pourvu qu’ils modifientle règlement intérieur de leur Assemblée afin de lui permettre de venir les affronter en toute légalité. Surtout qu’un député particulièrement perspicace, car étudiant se dossiers, lui, avait attiré l’attention de « SleepyMameDiop »—ainsi que Donald Trump surnomme le président américain Jo Biden—, le Président dormeur de notre Assemblée bouffonne sur ce manquement. Mais comme ils ont l’habitude de s’essuyer les pattes sur les lois, chassant de l’hémicycle qui ils
veulent et comme ils veulent etfermant les yeux sur ce qui les arrange, les voilà rattrapés par leurs perfidies. Qu’est-ce que ça peut leur coûter de réactualiser le règlement intérieur ? Rien du tout ! Mais apparemment, il leurserait difficile d’accepter leurs propres turpitudes. Il nous faut vite dépasser cette situation et aller à l’essentiel. Pour des gens
qui ont été vomisil y amoins de quatremois, la logique aurait voulu qu’ils fassent profil bas pour nous éviter cette situation que nous vivons actuellement. Les urgences étant nombreuses aumoment où Oscar Sierra a malicieusement
fermé tous les robinets. Sur instructions de Serigne Bass.
kàccoor bi – le temoin