Cent jours : ce repère temporel ,non Institutionnel mais symbolique, s’est imposé à nous, puisque faisant partie d’une des résultantes de notre formatage psycho-sociologique.
Ainsi, les hommes politiques, la presse et l’opinion se sont appropriés cette étape de jaugeage des dirigeants après leur prise de fonction publique.
En tout état de cause , il n’y a pas de canevas dogmatiques d’analyses de 100 jours de gouvernance. Dès lors, chacun peut y aller avec son approche et sa méthodologie. La mienne paraîtra peut-être singulière, en ce sens qu’elle fera Focus sur l’IMPACT IMMATÉRIEL DES 100 jours du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye .
Sous ce rapport, je ne pourrai pas faire fi du passé, notamment des tentatives d’annulation-report de l’élection présidentielle, initialement prévue le 25 février 2024. En effet, ces récents et incongrus soubresauts politiques continuent de nous interpeler, car impactant en permanence notre moral et notre quotidienneté sous différents aspects.
Pour mieux s’en rendre compte, il suffit d’actualiser les éventuelles et catastrophiques implications qui pouvaient découler de ces intentions inédites de sabotage de notre démocratie.
C’est en cela qu’un devoir d’introspection nous incombe :
- Imaginons si l’élection présidentielle s’était tenue le 2 juin 2024, comme l’avait proposé le dialogue anti constitutionnel tenu les 26 et 27 février 2024 à Diamniadio ! Nous serions présentement entrain de débattre de l’issue d’un 2ème tour et même peut-être d’enterrer nos morts contestataires d’un putsch électoral certain ;
- Imaginons un instant, si cette même élection devait se tenir le 15 décembre 2024, tel que l’avait prévu et voté sans débat, une Assemblée Nationale déconnectée par rapport aux desiderata de la grande masse ! Eh bien, nous serions encore là, en ce mois de juillet , à nous battre, à nous crêper le chignon, avec des morts comme il y’en a eu tant, ces dernières années.
Heureusement, après d’âpres batailles politiques, juridiques, médiatiques, j’en passe, nous l’avons tenue et bien tenue, à l’occasion d’un
« 2ème tour virtuel », le 24 mars, conformément à mes prédictions et schémas du 14 février 2024. J’estime que le 1er tour, « également virtuel », s’est joué à l’occasion de ce fameux report et de ses corollaires.
C’est le lieu de rendre hommage à tous ces citoyens qui se sont mobilisés pour empêcher la forfaiture.
Et voilà maintenant qu’on parle de 100 jours d’un nouveau pouvoir. Quelle victoire, quelle aubaine pour ce beau peuple qui ne voulait que ça; exprimer librement son choix dans la démocratie et la paix. Il l’a fait à minima avec officiellement, 54,28 % des voix..
Cette joie intérieure intense, charriée par notre victoire électorale, rien ne peut l’émousser, même pas 100 jours de gestion très animée du reste, mais pacifique du pays. Nous la digérons et la vivons encore, parce que source d’espoir, d’impulsion et de revivification de l’image d’un Sénégal de démocratie, de paix et de Teranga.
Tout cet impact immatériel, source de paix et de sérénité nationales, nous devons le valoriser, le magnifier et le mettre en exergue. Il constitue un tremplin pour commencer à scruter l’avenir. Cependant, Dieu le Tout Puissant, le Seul Inamovible, l’Omnipotent, dans sa Magnanimité nous a gratifiés durant cette période symbolique de grâce et d’introspection, de bonus à impacts maternels réels sur notre bien être.
Nous pouvons citer en cela :
I- AU PLAN SOCIO-ÉCONOMIQUE
- la baisse des coûts sur certaines denrées alimentaires de base ;
- la baisse des coûts des semences et des engrais adossée à une démarche inclusive et sécurisée dans leurs distributions ;
- le règlement progressif de la dette intérieure comme promis par le Premier Ministre Oousmane Sonko ;
- la production du 1er baril de pétrole le 11 juin 2024 ;
- le démarrage du BRT ;
- la réintégration programmée ou réalisée de notre foncier spolié ;
- la lutte accrue contre l’exploitation clandestine de nos richesses minières ;
- la cure de « désintoxication » de notre pays, envahi par la drogue dont d’importantes quantités sont découvertes régulièrement ;
- l’heureuse mise à mort d’un imbroglio créé à dessein autour du déplacement des populations pour aller fêter la Tabaski. Une avalanche de bus DDD vers la gare des Baux Maraichers, avec le soutien de l’armée, a créé un déclic inédit.
II- AUX PLANS INSTITUTIONNEL ET DÉMOCRATIQUE - une politique diplomatique souveraine d’intégration africaine assumée et d’égard crois à l’endroit de notre pays ;
- le dialogue opportun sur le fonctionnement de notre justice dont ce Président de la République courtois et poli, devra être le garant;
- l’aménagement du territoire adossé à un Sénégal propre à travers les opérations « SETAL SUNU REEW» ;
- les nominations de nouvelles figures, souvent jeunes, dans la gestion des affaires publiques ;
- la polémique constructive sur la DPG ;
- la liberté de marcher pour soutenir le peuple Palestinien massacré.
LA LISTE EST LOIN D’ÊTRE EXHAUSTIVE
Vous l’aurez donc remarqué, je n’ai pas évoqué un seul milliard, même si cela apparaît en filigrane. J’estime qu’il y en a qui sont mieux indiqués que moi, pour parler de questions financières. Il s’y ajoute que nous avons tendance à gaver les populations de rhétoriques sur des milliards (utiles pour les initiés), pendant que la très grande majorité n’a rien dans la poche.
En définitive, le bilan des 100 jours, porté par le « JUB, JUBAL, JUBANTI » est IMMATERIELLEMENT RICHE et POTENTIELLEMENT PORTEUR D’UN DEVELOPPEMENT SOUS-TENDU PAR LA JUSTICE ET L’EQUITÉ.
Nous pouvons donc aborder les perspectives économiques et sociales de notre cher Sénégal , en se tournant résolument vers des réformes constitutionnelles consensuelles, afin de stabiliser à jamais nos institutions dont certaines sont injustement budgétivores.
Il convient donc de dire que le PROJET a de beaux jours devant lui avec notamment :
- la possibilité qui s’offre à nous, d’aménager des fermes agricoles publiques à emplois rémunérés, porteuses d’une souveraineté alimentaire pérenne;
- une industrialisation de proximité arrimée à nos productions agricoles.
Tout ceci nous mènera irrémédiablement vers un désencombrement de nos villes vers nos campagnes.
Cette vision d’envergure commune, que le MDIS ( M10) partage avec les porteurs du PROJET, ne nous absout pas de continuer à contribuer à la réflexion stratégique et à l’action de solidarité pour un Sénégal meilleur.
C’est dans cette dynamique, que le 12 juin , je me suis rendu à Doumga Lao pour offrir un important lot de médicaments aux structures de santé de cette zone du Fouta.
EN AVANT….
Samba NDIAYE
Ingenieur GC-ACH , Titulaire du DESAG
Anciens Conseiller Régional , Maire et DG
Président du Parti MDIS/ LIGGÉEY SÉNÉGAL CI JAMM.
Membre de la Conférence des Leaders de la COALITION DIOMAYE PRÉSIDENT