XALIMANEWS: Les nouvelles nominations de directeurs généraux et de collaborateurs du président de la République semblent susciter des critiques contre le pouvoir. ‘’La rupture tant prônée par les nouvelles autorités commence à revêtir un caractère abusif’’, écrit le journal Le Quotidien, concernant certains limogeages.
Le journal évoque le cas d’El Hadj Djiby Mbaye Lô, le coordonnateur des agropoles, ‘’dont le recrutement s’est fait par appel à candidatures et qui a un contrat [valable] jusqu’en 2028’’.
M. Lô ‘’s’est fait remplacer par un simple décret par Aïssatou Diallo’’, affirme Le Quotidien, Les Échos relevant un limogeage ‘’illégal’’.
Le Quotidien parle aussi du cas de Mouhamadou Lamine Diallo, ‘’débarqué de l’ENA pour divergence avec sa hiérarchie’’.
”Les dernières nominations n’ont pas encore fini de soulever des remous. Au point que beaucoup s’interrogent si le Projet n’était pas conçu juste pour servir des proches”, écrit le billettiste du Quotidien.
Tribune évoque à son tour ces “nominations polémiques’’. ‘’La rupture ‘cautionne’ la famille dans la gestion étatique’’, titre-t-il.
‘’Les nominations du nouveau pouvoir sont sur toutes les lèvres depuis la dernière réunion du Conseil des ministres’’, écrit Tribune en évoquant la ‘’controverse’’ et la ‘’polémique’’ relatives à ces décisions.
Certaines nominations concernent des personnes entretenant des ‘’liens familiaux’’, selon le même journal.
L’Observateur en profite pour parler du ‘’malaise de l’implication des familles dans la gestion publique’’. ‘’Longtemps dénoncée par l’opposition au régime de Macky Sall, la pratique persiste pourtant. Voir des membres d’une même famille aux affaires, c’est aussi une pratique du nouveau régime’’, relève le même journal.