Ce mois d’octobre 2024, il s’invite encore sur la scène. Cette fois, son fait, telle une légende, le projette dans l’histoire. Il aura, tout simplement, été à l’origine du « montage » du Projet « Sénégal 2050 », tant attendu des nouvelles autorités sénégalaises. Pourtant, Victor Ndiaye n’est pas méconnu dans les hautes sphères des affaires. Au niveau continental, l’homme est réputé être un levier solide sur lequel s’appuient beaucoup de réussites politico-économiques d’ici et d’ailleurs.
Dans un monde des affaires cosmopolites, le fondateur de Performances Group semble être l’allié recherché dont la seule évocation du nom traverse, désormais, les plus vastes chantiers en Afrique. Devant le grand défi, Victor Ndiaye s’offre un plan. Une première esquisse à travers son cabinet, Performances Group, spécialisé dans le Conseil et la Gestion des ressources humaines.
« Il est souvent considéré comme une figure clé dans la transformation du secteur des affaires et de la gestion en Afrique », confie un journaliste d’investigation qui semble être enthousiaste en parlant d’un « colosse » qui se fait, apparemment, plaisir dans la transmutation des systèmes et politiques publiques.
Au lendemain de la présentation du « Projet Sénégal 2050 », dans la cité dakaroise de Diamniadio, Victor Ndiaye s’offre une belle bouffée d’air. Son expertise, particulièrement reconnue dans l’accompagnement des entreprises et des institutions africaines dans leur transformation pour relever les défis de la compétitivité mondiale, vient de le projeter sous les feux des projecteurs. Il aura encore joué un rôle important dans la promotion de l’excellence et du développement du leadership en Afrique. Cette fine silhouette, se faufilant souvent et un peu partout, intervient régulièrement lors de conférences et d’événements liés à la gestion et au développement économique sur le continent.
Performances Group, le grand bond…
Au Sénégal, Performances Group a pris sa place. Basé à Dakar et offrant des services dans les domaines de la stratégie, du leadership, de la transformation organisationnelle, et du développement des compétences en Afrique, le cabinet a fini de prendre ses marques pour s’imposer à un niveau où l’on se demande s’il est le seul à pouvoir offrir les mêmes services. Mais ce que l’on ne sait, peut-être, pas est que Victor Ndiaye a su en faire autant avec son monde.
« Il y a beaucoup de cabinets capables de faire ce genre de travail. Ce n’est pas toujours lui. Mais il est vrai que depuis peu, il a fait parler de lui parce que justement et il a une bonne équipe et il est discret », souffle-t-on depuis les coulisses.
Même si, dans un ton, certains estimes qu’il a été projeté sous les feux des projecteurs par le hasard du suivisme purement sénégalais. « Il a un bon lobbying aussi », confie une source à Xalima.
Toutefois, au-delà de certaines considérations, Victor Ndiaye est dépeint, en 2024, comme le mieux expérimenté. Son expertise est avérée et ses performances, ne faisant plus l’ombre d’un doute, ne laisse aucune chance à ses concurrents.
« Parce qu’il est bon dans l’élaboration de plans de gouvernance politique et que son cabinet connait bien les agrégats qui régissent le pays depuis les indépendances », explique notre confrère qui estime qu’ayant travaillé sur le PSE, il peut aider le nouveau gouvernement surtout sur « certains programmes qui tenaient la route ».
Pour lui, il y a très peu de gros cabinets locaux qui sont spécialisés dans les politiques publiques, les organisations et les stratégies. « Parce qu’ils ne tiennent pas sur la durée et justement, quand il n’y a pas de gros marché, ils ne peuvent pas maintenir des équipes d’experts extrêmement compétents ».
Et c’est tout le bien que cela fait à Performance Group ! Au sommet de son art, Victor Ndiaye est l’un des rares gros concurrents face à PWC, Deloitte et Dalberg, l’un des plus grands cabinets de conseil au niveau mondial.
« Il a travaillé sur toute l’Afrique francophone. Il y a très peu de gros cabinets de ce genre en Afrique. PWC, Deloitte, Dalberg sont de grands groupes de Conseils mais sont tous étrangers. Performances est l’un des rares « nationaux » à avoir de l’épaisseur », rapporte encore le journaliste Amadou B. Dieng.
Bien introduit dans les cercles…
Désormais considéré comme l’un des magnats du Conseil en Afrique, Victor Ndiaye n’échappe pas à l’œil de certains paparazzis. Le concepteur du « Sénégal 2050 » aurait de bonnes fréquentations et serait bien introduit.
Ayant été marié à la fille de l’ancien Premier ministre socialiste, Habib Thiam, il a vu ainsi beaucoup de portes s’ouvrir à lui, très tôt.
« Mais il est compétent, c’est le plus important…et en plus, il a un bon carnet d’adresses, c’est le jackpot ! », commente Dieng, comme pour dire que Victor Ndiaye a surtout fait un travail laborieux pour compléter le tableau et s’offrir ce qui n’était pas, forcément, donné.
« Si ce n’était que le lobbying, il ne travaillerait pas partout en Afrique francophone ! », poursuit-il notre confrère qui semble encore convenir que le patron de Performances Group est compétent car selon lui, il y a peu de cabinets de nationaux qui ont la taille de son affaire.
« Entrer dans le cercle est peut-être difficile pour les hommes d’affaires de sa trempe, mais une fois qu’on y est et qu’on fait ses preuves, on ne sort plus du cercle et sa réputation est très vite faite », a-t-il ajouté, ne manquant pas de souligner, notamment, qu’un bon cabinet peut faire un excellent travail pour un gouvernement et que le plan échoue. Dans ce cas, il y a « faute de compétences » …les ressources humaines sont l’autre aspect du bon plan.
En attendant, Performance Group est célébré, portant ainsi l’empreinte indélébile de Victor Ndiaye dont le nom est, désormais, entré dans l’esprit de beaucoup de sénégalais.
D.S