XALIMANEWS-Au Mozambique, la tension persiste quatre semaines après les élections du 9 octobre 2024. Le 5 novembre, le président sortant a critiqué les manifestations contre le déroulement du scrutin et la victoire de Daniel Chapo, candidat du parti au pouvoir. Le 4 novembre, le parti d’opposition Podemos a annoncé avoir déposé un recours.
Selon Radio France Internationale, ce mardi, des médecins et professionnels de santé ont manifesté à Maputo, dénonçant les violences policières. Depuis la semaine dernière, la contestation électorale se poursuit, faisant plus d’une dizaine de morts. Ce 5 novembre, le président mozambicain, Filipe Nyusi, a demandé la fin des manifestations qu’il qualifie de « violentes ». « Les infrastructures sont détruites… Quel est le rapport avec le processus électoral ? Quel est le but ? À part détruire le pays et revenir à zéro« , s’est emporté ce mardi matin, Filipe Nyusi, devant un parterre de juristes, à l’occasion de la journée du droit.
Le président sortant du Mozambique se dit prêt au dialogue, mais estime qu’il faut attendre les résultats définitifs des élections, promulgués par le Conseil constitutionnel. Selon les résultats provisoires de la Commission électorale, Daniel Chapo, candidat du Frelimo, est déclaré vainqueur.