XALIMANEWS: Les cours vont reprendre à l’Université Assane Seck de Ziguinchor le 06 janvier prochain. C’est la décision du Conseil Académique de cette université qui signale également qu’il y’aura une session unique pour l’année universitaire 2023 – 2024 dans les UFR Lettres Appliquées et Sciences Humaines (LASHU), les UFR SES et ST.
Une mesure prise à l’endroit des étudiants de certaines UFR comme ceux de l’UFR LASHU qui avaient radicalement refusé de se plier à cette décision de session unique. Réuni hier jeudi, l’organe universitaire, en statuant sur l’évolution de la situation académique a également décidé d’une éventuelle invalidation du second semestre 2023-2024 si les étudiants ne reprennent pas les cours jusqu’aux lundi 13 janvier 2025.
Pour rappel, cette université avait été fermée après de violents incidents qui y sont Des blessés ont été dénombrés et d’importants dégâts occasionnés. Les autorités universitaires avaient alors ainsi pris la décision de fermer cette université. Depuis deux semaines cette université présente l’image de périodes de vacances. Les activités au point mort, les étudiants en majorité avaient quitté le campus.
Avec cette décision de reprendre les enseignements le 06 janvier prochain, il reste à connaitre la position des étudiants qui avaient décrété une grève illimitée pour réclamer l’achèvement des chantiers et présenter des doléances relatives aux volets social et pédagogique. Aussitôt prise la décision de reprendre les enseignements, le Syndicat Autonome des Enseignants du Supérieur (SAES) réagit.
Son Coordonnateur à L’Université Assane Seck, M. Moussa Diallo considère qu’il y a un manque de réalisme «Il n’y’a aucune proposition mise sur la table. Il y’a de cela trois semaines l’université avait été fermée de manière brutale, on nous annonce que l’Université doit ouvrir ses portes le 06 janvier 2025. Qu’est ce qui est fait ? Qu’est ce qui a été proposé ? » s’interroge le syndicaliste qui regrette que depuis l’éclatement de cette crise universitaire le gouvernement et le ministre de l’Enseignement supérieur ont été muets.
« Il faut s’attendre à ce qu’on invalide toute l’année car les étudiants risquent de se braquer. Au niveau des restaurants rien n’est fait même chose au niveau du campus… » regrette M. Diallo visiblement pessimiste. SI certains étudiants interpelés sur cette décision du conseil académique approuvent d’autres disent ne pas être en phase. Les prochaines heures nous édifieront sur la position des responsables des étudiants de ces mesures prises par les autorités universitaires.
avec Sud Quotidien