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Audience de l’ambassadeur de Palestine au Sénégal : Malick Ndiaye appelle à la fin des hostilités dans la Bande de Gaza

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XALIMANEWS- Le Sénégal, qui préside depuis 1975 le comité des droits inaliénables du peuple palestinien, entend toujours œuvrer pour la création d’un État palestinien souverain et indépendant. Dans ce cadre, le président de l’Assemblée nationale, Malick Ndiaye, à la suite d’une audience accordée à Nasser Jaddalah, ambassadeur de la Palestine au Sénégal, a tenu à «réaffirmer la solidarité du Sénégal envers le peuple palestinien et renouvelé le soutien de l’As- semblée nationale aux efforts internationaux visant à instaurer la paix et la stabilité dans la région », peut-on lire dans un communiqué dont le « Soleil » détient une copie. Cette rencontre a aussi permis au président du parlement de aire part de ses vives préoccupations face à l’aggravation de la crise humanitaire à Gaza, qu’il a qualifiée de «massacre». M. Ndiaye a appelé à la fin des hostilités dans la bande de Gaza. Toujours dans le texte, l’ancien ministre chargé des Transports a plaidé pour un « retour rapide à la paix et à la mise en place d’une solution durable à cette situation».

Avec Le Soleil

1 COMMENTAIRE

  1. En dépit de l’activisme des extrémistes tant israéliens que palestiniens, le large consensus entre les puissances politiques de ce monde et l’ONU sur le gel de la colonisation (en Cisjordanie et Jérusalem Est) et sur la création d’un État palestinien autorisait beaucoup d’espoir ; mais hélas, la recrudescence actuelle des violences – tant en Israël que dans la bande de Gaza – est en train de tout remettre en question. Il urge de redéployer une vigoureuse diplomatie pour mettre fin à cette tragédie (carnage) ; et certes, une solution est possible, mais après plus de cinq décennies de politique belliciste et d’irrespect des résolutions du Conseil de Sécurité, il serait vraiment naïf de croire qu’Israël puisse obtempérer, en dehors d’un mécanisme contraignant impliquant forcément son éternel mentor (l’Amérique) détenteur d’un droit de véto.

    Au demeurant, nous persistons à croire au rôle incontournable du Conseil de Sécurité dans la résolution des conflits, mais aussi à la nécessité absolue de faire respecter toutes ses résolutions par tous les moyens nécessaires et suffisants. Et à ce titre, de rappeler que l’embargo constitue une arme particulièrement efficace, pouvant aller de la rupture des relations diplomatiques à l’embargo économique ; et en vérité, s’il est respecté par tous, il ne sera plus nécessaire d’utiliser la force comme méthode de résolution des conflits.
    Rappelons aussi que le conflit israélo palestinien n’est pas de nature confessionnelle ; ainsi, l’Organisation de la conférence Islamique (OCI) doit continuer à appeler les palestiniens à plus de retenue et à condamner la violence sous toutes ses formes (Intifada, tirs de roquettes, etc.) ; et toutes les actions qu’elle entreprendrait devraient donc forcément s’inscrire dans le cadre du plan onusien de résolution du conflit ; ce d’autant qu’il est conforme dans ses principes avec celui préconisé par l’Islam : ‘’combattre solidairement le belligérant récalcitrant, jusqu’à ce qu’il s’amende’’ (49. Les Appartements : 6-10 – Al-Hujurât).

    Oui, l’Islam préconise de combattre solidairement le belligérant récalcitrant avec tous les moyens nécessaires et suffisants, jusqu’à ce qu’il s’amende. Et c’est dire que les pays musulmans doivent donc se garder de tout alignement à une puissance militaire ou idéologique (chiite ou sunnite) et s’engager résolument à l’élaboration d’une résolution du Conseil de Sécurité juste et équitable.

    Il est donc grand temps de gérer autrement le problème israélo palestinien afin de tourner cette douloureuse page. Et dans cette perspective de résolution d’une problématique aussi complexe et qui, véritablement, échappe à l’approche psychosociologique et géostratégique classique, il n’est guère superflu de solliciter l’éclairage religieux, ce d’autant qu’il y’a une convergence biblique et coranique à ce sujet ; et cela devrait permettre de comprendre, entre autres, les véritables raisons de la récurrence des troubles qui fait que même les observateurs les plus matérialistes ne sont pas loin de parler de ‘’malédiction’’, confirmant ainsi les prédictions de Jésus Christ rapportées dans l’Évangile [(Luc 13 : 34-35) ; (Luc 19 : 41-44)] ; et c’est ainsi que le Coran a donné, il y’a quatorze siècles, l’explication la plus ’’rationnelle’’ de la récurrence de ces troubles au Proche et Moyen Orient :

    (64) Les ‘’fils d’Israël’’ (les Juifs) disent : « La main de Dieu est fermée ! ». Que leurs propres mains soient fermées et qu’ils soient maudits à cause de leurs paroles. … Nous (Dieu) avons suscité, parmi eux, l’hostilité et la haine, jusqu’au ‘’Jour de la Résurrection’’. Et chaque fois qu’ils allument un feu pour la guerre, Dieu l’éteint. Ils s’efforcent de corrompre la terre. Et Dieu n’aime pas les corrupteurs. (5. La Table Servie : 12-13 … 64 – Al-Mâ.idah)

    Oui, c’est ce dernier verset (verset 64) qui explique, entre autre, la division des juifs et le caractère récurrent des troubles au Proche et Moyen Orient ; de plus, il montre très clairement que c’est la volonté d’Israël d’embraser cette région qui va paradoxalement éteindre le feu et la pacifier – Un défi coranique !!!

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