XALIMANEWS-La députée Aïssata Tall Sall, choisie pour assurer la défense du député Farba Ngom devant la commission Ad Hoc, a exprimé son mécontentement lors d’un point de presse.
Elle a critiqué les fondements de l’accusation, affirmant que « le dossier d’accusation de Farba Ngom repose uniquement sur quatre lettres de transmission du parquet ». Cette insuffisance l’a conduite à « quitter la salle », comme elle l’a expliqué.
« J’ai décidé de ne pas m’associer à cette parodie de commission Ad Hoc », a-t-elle martelé. Aïssata Tall Sall a également souligné qu’elle ignorait les faits précis reprochés à Farba Ngom, une situation qui l’a empêchée de présenter une défense sur le fond. Pendant ce temps, la commission poursuivait ses travaux.
Les travaux de la commission ad hoc, chargée d’examiner la demande de levée de l’immunité parlementaire du député M. Farba Ngom, ont été achevés, hier mardi, en l’absence du principal concerné.
Ce dossier, qui a alimenté de nombreux débats au sein de l’Assemblée nationale, arrivera à son terme lors d’une plénière prévue prochainement.
La demande de levée de l’immunité parlementaire de Farba Ngom a été initiée suite à une saisine du ministre de la Justice dans le cadre d’une enquête judiciaire. Le député-maire de Agnam, également chargé de l’organisation et de la mobilisation de l’Alliance pour la République (Apr), est accusé d’être impliqué dans des « transactions suspectes estimées à plus de 125 milliards de FCfa ». Ces transactions, sur lesquelles le parquet financier enquête, ont été mises en lumière par un rapport de la Centif (Cellule nationale de traitement des informations financières).