La Convergence syndicale nationale Sutsas-Sas interpelle le ministre de la Santé et de la Prévention sur la nécessité de prévenir la meurtrière maladie des mains sales déjà présente à nos frontières, très poreuses et surtout artificielles pour ne pas citer notre voisin malien. La libre circulation des personnes et des biens entre le Sénégal et le Mali n’est plus à démontrer. Donc «l’urgence de la riposte s’impose d’elle-même, si l’on considère qu’un cas déclaré en cache cent (100) autres et qu’un porteur peut contaminer jusqu’à vingt (20) personnes», relève un communiqué parvenu hier, au journal Le Quotidien.
Mballo Dia Thiam et Cie malgré qu’ils continuent leur plan d’action, en décrétant 72 heures de grève depuis hier, suite à l’absence d’actes concrets allant dans le sens de matérialiser les accords de juillet 2009, mettent néanmoins «en garde les autorités compétentes. La convergence Sutsas-sas a lancé un signal fort au ministre».
L’entrée du choléra au Sénégal en cette période de ramadan et d’hivernage accélérera les risques de contamination, font-ils remarquer dans le document. Car durant le ramadan, «on note une augmentation de la consommation de boissons sucrées mal préparées ou mal emballées ; et l’hivernage au Sénégal rime avec inondations, mais aussi eaux usées et stagnantes».
La Convergence a rappelé également au ministre, la rupture de stocks de la Pharmacie nationale d’approvisionnement (Pna) comme la pénurie d’antibiotiques et d’antipaludéens en cette période d’hivernage. Avant d’ajouter : «Les autorités sont donc averties et un homme averti en vaux deux !»
Stagiaire lequotidien.sn
