Les chauffeurs de taxis et les propriétaires de motos Jakarta se sont affrontés jeudi en plusieurs endroits de la ville de Diourbel où barricades et autres pneus brûlés ont meublé le décor durant presque toute la journée.
Les chauffeurs qui s’opposent à la mise en circulation des motos Jakarta en guise de taxi dans la ville de Diourbel ont bloqué la gare routière et décrété une grève illimité.
La police a procédé à quelques arrestations qui font suite à des affrontements ayant occasionné des blessés légers de part et d’autre.
De source policière, ces arrestations visent surtout à calmer la situation et à sécuriser certains conducteurs de motos-taxis qui s’étaient retrouvés dans des situations particulièrement dangereuses.
L’adjoint au préfet, Pape Serigne Niang a tenu jeudi une réunion pour concilier les positions des uns et des autres en vain. Ainsi il est exigé des conducteurs des vélos-taxis un permis de conduire A, une assurance et un casque de protection.
Malgré l’arrivée de plus en plus massive des vélos-taxis dans la ville où ils bénéficient d’une large adhésion de la population, les chauffeurs et autres transporteurs ne démordent pas de mettre fin à ce qu’ils considèrent comme ’’une concurrence déloyale’’.
Dans l’après-midi, la situation est redevenue relativement calme. Le secrétaire général des travailleurs routiers affiliés à la CNTS/FC, Gora Khouma et son collègue de la CNTS, Alassane Ndoye sont venus à la rescousse de leurs camarades.
Les taximen de Diourbel n’entendent point accepter ce phénomène qui existe déjà dans plusieurs autres villes du Sénégal.
Aps.sn