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Le sexe du futur bébé dévoilé très tôt grâce à une prise de sang maternel

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Une simple prise de sang chez la mère dès la 7ème semaine de grossesse permet de connaître avec une quasi-certitude le sexe du bébé à naître. Telle est la conclusion d’une étude réalisée par des chercheurs américains et publiée dans le Journal of the American Medical Association du 10 août 2011.

Les parents doivent en général patienter cinq mois pour connaître le sexe de leur futur bébé, grâce à un examen appelé échographie. Mais une nouvelle approche a vu le jour ces dernières années : une analyse de l’ADN du fœtus présent dans le sang maternel permet précisément de rechercher le chromosome masculin Y, et ce de manière très précoce. Des tests sanguins sont d’ores et déjà commercialisés sur internet. De nombreux chercheurs continuent par ailleurs d’explorer cette voie.

Des scientifiques travaillant pour les Instituts Nationaux américains pour la santé (NIH) ont donc entrepris d’analyser la fiabilité de cette démarche. Ils ont analysé 57 études portant sur des tests réalisés dans le cadre de recherches rigoureuses ou dans un cadre universitaire, excluant ainsi ceux vendus aux particuliers. Résultat : ces tests réalisés à 7 semaines de grossesse se sont avérés exacts dans 95% des cas. Le pourcentage monte à 99% à 20 semaines.

Des risques de dérives …

Ces tests peuvent calmer l’impatience des futurs parents à connaître le sexe de leur progéniture. Au-delà, ils présentent, selon les auteurs de l’étude, un intérêt indéniable « pour les femmes enceintes de bébés ayant un risque d’anomalies génétiques liées au sexe », comme la myopathie de Duchenne qui ne touche que les garçons : ces examens très simples représenteraient alors une alternative simple et sûre à des techniques invasives du type amniocentèse (prélèvement du liquide amniotique) -un examen qui provoque dans environ 1 cas sur 1000 une fausse couche.

Ce type de tests commence d’ailleurs à être utilisé dans quelques pays, comme la France ou l’Espagne, pour détecter certaines maladies génétiques.

Les spécialistes mettent toutefois en garde contre le risque de dérives : des couples pourraient être tentés par l’avortement si le bébé à naître n’était pas du sexe désiré.

Rfi.fr

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