L’ONU a averti vendredi qu’une épidémie de choléra en Somalie, qui a déja tué au moins 181 personnes depuis le début de l’année, pourrait se propager dans le reste du pays en raison des mouvements de population massifs dus à la famine.
La préoccupation, c’est que les causes du choléra sont liées à l’eau et aux conditions d’hygiène. Les personnes déplacées et les mouvements de population augmentent le risque de propagation de la maladie, c’est là notre crainte, a déclaré Michael Yao, un expert de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), lors d’un point de presse.
Avec le choléra, tout le monde est en danger, mais les conditions sont idéales pour la transmission de la maladie en ce moment à Mogadiscio, a renchéri un porte-parole de l’OMS, Tarik Jasarevic.
Selon les chiffres de l’OMS, environ 4.272 cas de diarrhée ont été signalés dans un hôpital de Mogadiscio depuis le début de l’année, avec 181 décès, soit environ deux à trois fois plus que ce qui a été observé il y a un an.
La moitié des victimes étaient des enfants de moins de deux ans, selon l’OMS, qui indique que cette tranche d’âge est particulièrement vulnérable.
L’afflux massif de personnes dans Mogadiscio et le nombre croissant de cas de diarrhée aqueuse aiguë dans des zones urbaines surpeuplées exposent à une grave menace de cholera, qui est une maladie mortelle et contagieuse et surtout pour les enfants dénutris, a indiqué pour sa part une porte-parole de l’UNICEF Marixie Mercado.
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