CheikhTall Dioum – Cheikh Amar : les dessous d’une brouille.

Le torchon brûle entre les deux hommes d’affaires Cheikh Amar et Cheikh Tall Dioum. L’escalade est intervenue avec la parution sur le premier d’un article au vitriol dans Satelit, un magazine people appartenant au second. Cheikh Amar a intenté une action en justice dont le premier dégât collatéral est la démission de Mohamed Bachir Diop, directeur de publication de Satelit. Alioune Mbacké, fils de Gaïndé Fatma et ami des deux businessmen, a tenté une médiation. Quand ils se sont rencontrés, Cheikh Tall Dioum a lancé à Cheikh Amar : « Vous avez manoeuvré à mon insu pour acheter des parts de L’Office et de Station 1, deux journaux que j’ai créés et dont je contrôle la majorité. » Pour s’entendre répondre : « J’ai certes acheté des parts dans ces deux journaux. Mais c’est sur la base de statuts que Tapha Sow m’a montrés. Ces statuts sont ceux d’une Suarl détenue à 100% par Tapha Sow. Je n’ai vu aucune trace de votre nom nulle part. » Alioune Mbacké a tenté de recoller les morceaux sur le thème du malentendu dissipé par deux « amis » qui se retrouvent.
Mais sans régler les questions de fond : quel sort pour la plainte de Cheikh Amar contre Satelit ? Qui sont les vrais actionnaires de L’Office et de Station 1 ? Qui détient vraiment ou porte les parts de qui ? Qui de Cheikh Tall Dioum ou de Tapha Sow possède les actions dans les deux journaux ?
Il y a une autre question en suspens, relative au sort de Mohamed Bachir Diop. Dans quel organe de presse va-t-il se retrouver ? Quels sont les rapports entre cet organe et Cheikh Amar ? Comment réagira Cheikh Tall Dioum s’il découvre que la démission était un débauchage déguisé ?