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« Je ne serai pas un président qui distribue de l’argent et des passeports diplomatiques aux marabouts »

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– Si les Sénégalais ne savent pas quel président sera Idrissa Seck s’ils votent pour lui en 2012, ils savent au moins quel président il ne sera pas. Du moins si l’on s’en tient aux propos que le maire de Thiès a tenus ce dimanche 4 septembre 2011 en marge d’une visite à Touba Alia dans la commune de Mboro.

 

Il a bien choisi le lieu pour faire sa déclaration. C’est en effet à Touba Alia, dans les exploitations agricoles de Serigne Ahma Mbacké, petit-fils de Serigne Fallou Mbacké, que le maire de Thiès et candidat déclaré à la présidentielle de 2012 a parlé de ses projets pour l’agriculture, mais aussi et surtout des relations qu’il compte avoir avec les marabouts s’il est élu président de la République du Sénégal en février 2012.

D’ailleurs, Idrissa Seck indique avoir déjà dit à Touba comment il compte gérer ses relations avec les marabouts. « Je ne serai pas un président de la République qui distribuerait l’argent du peuple aux marabouts ou qui distribuerait des passeports diplomatiques », a indiqué Idrissa Seck au cours de la visite qu’il a rendue à Serigne Ahma Mbacké connu pour être un grand agriculteur qui a ses exploitations agricoles à Mboro. « Mais, a ajouté l’ancien Premier ministre et candidat à la présidentielle de 2012, tous ceux qui feront vivre les deux principaux enseignements de nos illustres ancêtres que sont Cheikh Ahmadou Bamba, El Hadji Malick Sy et autres, c’est-à-dire vivifier l’enseignement et la culture de l’effort et du travail, me verront à leurs côtés dans cette entreprise. »

D’ailleurs, à en croire Idrissa Seck, c’est dans le cadre d’une écoute attentive des vrais acteurs de développement qu’il est allé rencontrer Serigne Ahma Mbacké. Et en attendant de rendre public son programme de gouvernement, Idrissa Seck estime insensé qu’un secteur comme l’agriculture qui regroupe 60% des Sénégalais, ne puisse produire que 10% dans le produit intérieur brut. « Si nous voulons accéder au développement, il nous faut coûte que coûte renverser la tendance », dit-il. Avant de rappeler : « Les acteurs de ce secteur travaillent durant les trois mois qui comportent le plus de dangers pour les cultures et la santé. Ce sont les mois où il y a le paludisme, les attaques acridiennes, le choléra, les oiseaux granivores, grosso modo ce sont les 3 mois les plus dangereux de l’année ».

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