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Trois bonnes raisons pour aimer Adiouza

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Après s’être imposée sur le plan local, la chanteuse Adiouza entame un autre tournant de sa carrière avec des tournées et des plans de promotion sur l’international. C’est ce qu’indique le numéro 70 du magazine «Icône». Ainsi, en plus du talent qu’elle a hérité de son père, Ouza Diallo, un vieux routier de la musique sénégalaise, Adiouza s’est engagé dans l’humanitaire pour venir en aide aux familles démunies de la banlieue dakaroise.

Adiouza

«C’est sous la houlette d’un staff professionnel, tout en bénéficiant de bons contacts, que la musicologue compte intégrer un cercle fermé où trônaient uniquement de rares privilégiées comme Coumba Gawlo et Viviane Chedid, dans une moindre mesure». Si les deux chanteuses précitées ont réussi à se hisser au-devant de la scène musicale sénégalaise avec, respectivement, de longues années de galère et sous l’aile protectrice de Youssou Ndour, lit-on dans «Icône magazine», Adiouza «reste uniquement le fruit d’un talent confirmé, travaillé dans la stricte discipline professionnelle».

Avec un père formateur et vieux routier de la musique sénégalaise, Adiouza a hérité d’un talent qui lui a permis, en plus de sa belle voix et de ses chorégraphies qui font bouger bon nombre de personnes, d’être talentueuse tout en le confirmant davantage avec des sons très suaves. C’est l’exemple de son sigle titré «Samba mbalax», le mariage entre la musique sénégalaise «mbalax» et «la samba», brésilienne. «Non seulement elle chante bien, mais elle danse bien aussi. Ses pas de danses sont toujours décents, contrairement à l’effeuillage à la mode dans ce domaine. Elle allie la classe au feeling quand elle bouge sur scène, et ses chorégraphies sont un ravissement, un véritable chef d’œuvre», souligne le magazine de Mansour Dieng.

Adiouza n’en est pas restée là. Elle a aussi «un cœur d’or». Depuis un moment, elle s’investit dans l’humanitaire pour aider les personnes démunies. «Social Solidaire Sénégal, Dimbalima» est le projet qu’elle développe dans la banlieue dakaroise, où beaucoup de familles ont des difficultés pour assurer les trois repas quotidiens. «Mon père est un artiste engagé et son engagement nous a coûté assez cher. Ses œuvres étaient souvent censurées et ma mère éprouvait toutes les peines du monde pour faire bouillir la marmite. Cette expérience m’a beaucoup inspirée et, comme j’habite la banlieue aussi, j’ai pu me rendre compte que plusieurs familles étaient dans la même situation»,a plaidé la nouvelle avocate des couches défavorisées, lit-on encore dans «Icône magazine»

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