Bon finalement, ils n’étaient que des plagiaires. Le journaliste sénégalais, Aliou Ndiaye, ancien dirpub de L’Observateur et pourtant talentueux chroniqueur du même journaliste a été épinglé en flagrant délit de plagiat par le site limedia.org. Dans une de ses récentes chroniques, il a copié un passage de Hugo dans « les châtiments » qu’il a modifié à sa guise… Pour une autre journaliste, Aissatou Laye du rigoureux Abdou Latif Coulibaly, c’est encore pire… Elle a copié un portrait du journal français Libération pour en faire un article-maison.
Victore Hugo dans « les Châtiments » : « De l’écu de cinq francs on s’élève au billet Signé Garat ; bravo ! puis du billet de banque On grimpe au million, rapide saltimbanque ; Le million gobé fait mordre au milliard. On arrive au lingot en partant du liard. Puis carrosses, palais, bals, festins, opulence On s’attable au pouvoir et l’on mange la France ».
Aïssatou Laye Portrait de Mame Matar Gueye dans la Gazette« Mame Mactar Guèye, homme pondéré et sans charisme, s’est hissé si vite en haut de l’affiche grâce à son accusation du M23 d’être à la solde de lobbies maçonniques et homosexuels »
Portrait de LOUIS VOGEL dans libération : « Ainsi, comment Louis Vogel, homme pondéré et sans charisme excessif, s’est-il hissé si vite en haut de l’affiche ? »
Aïssatou Laye Portrait de Mame Matar Gueye dans la Gazette « Le problème avec Mame Mactar Guèye, le secrétaire général du Rassemblement démocratique sénégalais (Rds), c’est qu’il est vraiment sympa, souriant, pas prétentieux pour un sou. Alors on se dit qu’il sera difficile de faire un portrait contrasté d’un personnage aussi positif. Pour le reste, il n’est ni beau, ni laid, le cheveu très noir repassé à la teinture, lissé vers l’arrière. Un visage mince sur un front légèrement dégarni. Heureusement, même les hommes lisses ont une histoire, avec des zones d’ombre et des questions sans réponse »
Portrait de LOUIS VOGEL dans libération : « Le problème avec Louis Vogel, le patron des présidents d’universités, c’est qu’il est vraiment sympa, souriant, direct, dynamique, pas prétentieux pour un sou. Alors on se dit qu’il sera difficile de faire un portrait contrasté d’un personnage aussi positif. De plus, il a un physique à la Jack Nicholson. Non pas le côté inquiétant vu dans Shining mais l’autre, bien plus rassurant, de pétillant séducteur quinqua, cheveux en arrière sur un front légèrement dégarni. Heureusement, même les hommes lisses ont une histoire, avec des zones d’ombre et des questions sans réponse. »
Aïssatou Laye Portrait de Mame Matar Gueye dans la Gazette « Pour qui aime se faire voir, ce pourrait être un modèle. Vu et revu ailleurs dans la presse, excédant communiquant qui fonctionne à l’usure, notre homme était donc condamné à prendre son mal en patience. Jusqu’à sa fameuse phase de Touba qui lui a enfin permis de rencontrer son temps et qui lui vaut ce portrait»
Portrait de Jean-Baptiste Reddé dans Libération : « Pour qui aime se faire voir, ce pourrait être un modèle. Vu et revu ailleurs dans la presse, Jean-Baptiste Reddé est à Libération réputé pour les petites annonces qu’il passait sans discontinuer.(…). Excédant communiquant qui fonctionne à l’usure, notre homme était donc condamné à prendre son mal en patience. Jusqu’à cette photo et ce slogan qui lui ont enfin permis de rencontrer son temps »
Aïssatou Laye Portrait de Mame Matar Gueye in la Gazette :« Un roman-feuilleton le dégage mieux encore de cette gangue servile, où il s’enlise en duo avec Iba Der Thiam, son exact contraire stylistique »
Portrait de Dan Frank dans libération : « Un roman-feuilleton le dégage mieux encore de cette gangue servile, où il s’enlise. En duo avec Jean Vautrin, son exact contraire stylistique »
Aïssatou Laye Portrait de Mame Matar Gueye in la Gazette : « Ensuite, il se met dans la tête du « grand homme » au risque de valider sa logique despotique. Mactar recrée la trame de son roman en entrecroisant les fils noirs et blancs des petitesses et des grandeurs. Il conte : (…) »
Portrait de Dan Frank dans libération : « Ensuite, à l’inverse d’un Max Gallo qui se met dans la tête du «grand homme» au risque de valider sa logique despotique, Dan Franck recrée la trame des époques en entrecroisant les fils noirs et blancs des petitesses et des grandeurs, celles des peintres et des écrivains ».
Aïssatou Laye Portrait de Mame Matar Gueye in la Gazette : « On dirait une solide peluche mélancolique, à la voix douce, presque féminine, endormie dans un nuage que crève le silence des mots ».
Portrait Le chant d’amour d’Héctor Abad pour son père assassiné dans libération « On dirait une solide peluche mélancolique, à la voix douce, presque féminine, endormie dans un nuage que crève le silence des mots ».
Aïssatou Laye Portrait de Mame Matar Gueye in la Gazette « En listant ses morts, Mame Mactar est en train d’écrire un grand livre de souvenirs. Il ne l’écrit pas pour se consoler, mais parce qu’il est impossible d’ajouter l’oubli, cette chose informe, à l’absence de consolation. »
Portrait Le chant d’amour d’Héctor Abad pour son père assassiné dans libération : « Un grand livre de souvenirs est une cérémonie. On ne l’écrit pas pour se consoler, mais parce qu’il est impossible d’ajouter l’oubli, cette chose informe, à l’absence de consolation. »
Aïssatou Laye Portrait de Mame Matar Gueye in la Gazette « Parler n’a pas la prétention de guérir, ni même de panser des blessures, mais quelquefois…. elle soulage ».
Portrait Trois clowns dans un monde hors piste dans libération : « Ils n’ont pas la prétention de guérir, ni même de panser des blessures, mais quelquefois celle de soulager»