Pour une fourniture en quantité et en qualité du combustible pour la Senelec, le ministère de l’énergie a obtenu, d’Ecobank, pour la Société africaine de Raffinage (SAR), une manne financière de 45 milliards CFA. La signature de la convention entre le département de l’énergie, Ecobank et la SAR a eu lieu mardi 20 septembre 2011 à l’immeuble Tamaro.
Selon le ministre délégué Ibrahima Sarr qui représentait le ministre d’Etat Karim Wade à cette cérémonie de signature de convention, la SAR est maintenant armée pour jouer un rôle prépondérant dans la fourniture en quantité du combustible à la Senelec. Mais aussi, a-t-il ajouté, cette manne financière permettra à la SAR d’être en règle avec ses fournisseurs. «Nous avons pu, avec Ecobank, trouver les ressources pour que la SAR puisse avoir la possibilité d’apurer les dettes contractées auprès des distributeurs. La facilité permet à la Sar de renflouer sa trésorerie et de pouvoir s’équiper et acheter le matériel dont elle a besoin».
«Le montant de la facilité est de 45 milliards CFA que nous avons négociés depuis quelques semaines avec Ecobank. Cela permet un retour à la Sar à un niveau d’activité raisonnable», a indiqué Ibrahima Sarr, ministre délégué. L’argent étant obtenu, la SAR voit ses prérogatives s’élargir. Dans ce financement, c’est la Senelec qui en bénéficiera le plus. «Depuis quelque temps, nous avons demandé à la Sar de jouer un rôle central dans l’approvisionnement du pays en hydrocarbure».
Cela suppose que la Sar a maintenant le rôle d’importer le pétrole brut, de raffiner, mais également, d’importer les produits raffinés. Cette facilité est aussi pour la Senelec. Puisque depuis quelques semaines, la Sar est le principal fournisseur pour Senelec. En assainissant la situation financière de la Sar, nous permettrons de fournir Senelec en hydrocarbure. Cela permet aussi d’agir sur la production de Senelec avec la nouvelle gestion du combustible. Si Senelec a du combustible, il peut fournir de l’énergie.