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La danseuse Oumou Sow raconte sa vie: sa fille, son futur mari, Karim et ses astuces…

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OUMOU SOW, ARTISTE DANSEUSE ET CHANTEUSE : «Vous n’entendrez jamais qu’Oumou Sow a été surprise avec un homme dans un quelconque hôtel»

Haute en couleur, ne boudant pas les artifices de femme, greffage impressionnant, ongles colorés et boubou tendance bien bariolé, Oumou Sow ne passe pas inaperçue, ne laisse pas indifférent. Elle plait ou déplait. La danseuse reconvertie dans la chanson est, comme on dit dans le langage dakarois, pleine de «dégagement». Une image qui charrie beaucoup de préjugés souvent négatifs. A tort, clame-t-elle, entreprenant de nous peindre une autre image d’elle : celle-là d’une Oumou Sow digne, travailleuse, pleine d’ambition et de projets, mais aussi… remplie de vertus. A l’opposé de ce qu’elle dégage sur scène ou sur les plateaux télé. «Fly» puis «atterrissage» en douceur avec une femme véritablement surprenante.

 

OUMOU SOW, ARTISTE DANSEUSE ET CHANTEUSE : «Vous n’entendrez jamais qu’Oumou Sow a été surprise avec un homme dans un quelconque hôtel»
En une phrase, pouvez-vous nous dire qui est Oumou Sow ?
Oumou Sow est une artiste qui est née à la Sicap Amitié, qui a passé une partie de son enfance à la Médina, pour se retrouver, des années après, à Fass. Oumou Sow est une jeune artiste sénégalaise, une danseuse et une chanteuse qui essaye de faire son bonhomme de chemin dans le paysage artistique.On vous voit rarement faire des chorégraphies dans les clips des musiciens sénégalais ? Avez-vous cessé de danser ?
Je ne peux pas dire que j’ai totalement arrêté la danse. Je peux néanmoins dire que j’ai beaucoup diminué mes prestations afin de me concentrer plus amplement sur mes affaires personnelles, c’est-à-dire mon commerce. J’ai beaucoup donné à la danse. Et aujourd’hui, je constitue un monument dans ce milieu, du fait qu’actuellement personne ne peut parler de cet art sans pour autant citer mon nom.De la danse à la musique, pourquoi ?
J’ai toujours cherché à évoluer dans le milieu artistique. Avoir mes propres sons sur lesquels je pourrai créer des chorégraphies à ma guise. Je pense que c’est beaucoup plus avantageux que de danser pour les autres musiciens en faisant leur promotion à l’extérieur plutôt que la mienne. Je cherche continuellement à évoluer et aller de l’avant. C’est pourquoi, je crée des paroles qui peuvent être utiles à la société. Désormais, je peux revendiquer être une artiste complète, car je suis danseuse et chanteuse en même temps.Que répondez-vous à ceux qui disent qu’Oumou Sow chante faux ? 
Je ne fais que rendre grâce à Dieu. D’abord, quand j’ai sorti mon premier morceau «Fly to fly», certains avaient critiqué ma voix et ma manière de chanter. Ensuite, je viens avec «Atterrissage» et ils se sont tus. C’est pour vous dire que ce sont ces critiques qui me poussent à aller de l’avant et à persévérer dans ce que j’entreprends.

Parlez nous un peu de votre style d’habillement ? Cela doit vous coûter une fortune ?
Chaque artiste à son feeling et le mien se reflète, le plus souvent, dans mon style d’habillement. J’adore m’habiller classe. Je fais attention à ma personne parce que j’aime beaucoup prendre soin de mon look. Cela fait partie de ma nature. Oumou ne reste pas les bras croisés. Je ne m’amuse pas ! Je travaille dur pour subvenir à mes besoins, que cela soit en matière d’habillement ou autres. J’ai un compte bancaire où je mets l’argent que je gagne dans les tontines et dans mes tournées internationales. Je fais aussi du commerce et c’est pourquoi je peux m’acheter tout ce dont j’ai besoin. Sachez que ces temps-ci, tout ce que je porte provient de ma boutique.

Quel genre de relations entretenez-vous avec les hommes ? 
Je ne nie pas que les hommes m’apprécient. Car ils aiment ce qui est bien et je pense que «kuy def bamu tëb, di def bamu rond» forcément les hommes courront derrière toi. Une femme doit savoir là où elle met les pieds, savoir ce qu’elle veut et avoir foi en ce qu’elle croit. Un homme de valeur n’aimera qu’une femme de valeur. Pour dire qu’une femme doit rester digne, tranquille pour plaire aux hommes. Mais si vous êtes un chiffon, les hommes vous utiliseront comme tel.

Vous devez avoir beaucoup de prétendants ?
Je n’ai pas de prétendants, mais j’ai un prétendant avec qui je m’entends bien. Cependant, j’aimerais me taire sur cette affaire car c’est ma vie privée. Peut-être du temps de ma jeunesse, vous pouviez me poser ce genre de question, mais en ce moment où je commence à prendre de l’âge, c’est osé de votre part de parler de prétendants.

Quel type de femme est Oumou Sow ? Chahuteuse, hypocrite, sensible ?
Je ne suis pas une hypocrite, je suis une femme très sincère et pleine de personnalité. Je crois en moi et je sais où je mets les pieds. Tout ce que je fais, c’est avec sérieux que je le fais. Je ne vais que dans les manifestations qui ont de la classe. Je gère ma vie de façon discrète et dans la dignité. C’est vrai que «dama pank», mais dans ce pays il faut se comporter comme tel pour que les gens vous respectent. Je n’hésite pas à mettre les points sur les «I» à toute personne qui veut me marcher sur les pieds. Je ne me laisse pas faire. Je suis une femme respectable et jamais un homme ne pourra dire que j’ai entretenu telle ou telle relation avec Oumou Sow. J’aurai toujours la tête haute devant les gens. Vous pouvez entendre des rumeurs de jalousie sur ma personne, mais vous n’entendrez jamais qu’Oumou Sow a été surprise avec un homme dans un quelconque hôtel.

Mais la rumeur dit que Karim Wade vous a offert une voiture 4×4 et il paraît même que vous avez des relations particulières… 
Je vous dis là, tout de suite et maintenant que je n’ai jamais reçu de voiture venant de Karim Wade. Et d’ailleurs, si je devais solliciter un cadeau auprès du fils du président de la République, ce n’est pas une voiture que je lui demanderais mais bien autre chose. Pour ce qui est de mon véhicule, je n’ai pas de 4×4, mais je conduis une Cheryl que j’ai achetée avec mon propre argent. Que cela soit clair, une fois pour toute, dans la tête des Sénégalais, je n’ai aucun rapport avec Karim Wade. On n’a aucune relation.

Vous êtes apparue pour la première fois dans un clip de Pape Ndiaye Géwél, mais depuis lors on ne vous voit plus ensemble. Qu’en est-il entre vous deux ?
À part Diapason de Thione Seck, Pape Ndiaye Géwél est la première personne qui m’a fait participer à l’un de ses clips vidéo. C’est une personne que j’estime et que je respecte beaucoup.

Les gens sont allés jusqu’à dire que vous sortiez ensemble, qu’il était votre amant ?
Je ne comprends rien à rien de ce que vous êtes en train de raconter. Papa Ndiaye Géwél est un oncle pour moi, donc il ne peut rien y avoir entre nous si ce n’est de l’amitié. Ce que vous dites là n’est pas d’actualité.

Vous êtes trop active quand vous faites des prestations. D’où est ce que vous tirez toute cette énergie ? 
C’est vrai que je suis très active sur scène, mais ne vous étonnez pas. C’est juste parce que je m’entraîne. Pour faire le show et chauffer la salle afin de laisser des traces, il faut que je fasse des entraînements et c’est ce que je fais.

On a remarqué que vous parliez anglais si vous êtes en colère…
Cela fait partie de mon feeling. J’adore les Américains et j’adore l’anglais. D’ailleurs, j’étais très forte en anglais quand j’étais au lycée. Et même, si je ne maîtrise pas bien l’anglais, je me débrouille pour que quand je voyage je puisse m’exprimer. Et pour cela, j’ai engagé un professeur particulier d’anglais.

Vous vous entendez bien avec les autres danseuses ?
Puisque j’ai diminué la danse, je crois que je ne fatigue plus personne. Il n’y a plus de concurrence entre nous, je leur ai laissé la scène. Chacune d’entre elles me considère comme une s?ur. On s’appelle et tout va pour le mieux.

À vous entendre parler, on a l’impression que quand vous étiez très active dans le milieu de la danse, vous dérangiez certaines ?
Non, je ne dis pas ça. Mais il y a plus d’ouverture pour elles. Il faut que je leur laisse la place pour qu’elles puissent souffler un peu. C’est pourquoi, il n’y a plus de concurrence entre nous. Vous n’entendrez plus Oumou Sow se quereller avec une autre danseuse. C’est quand j’ai rempli la grande salle de Sorano qu’on m’a mise dans la cour des grands.

Donc Oumou Sow est désormais dans la cour des grands…
Bien sûr qu’actuellement je suis dans la cour des grands, je suis devenue une grande dame. Je fais mon business et je ne fais que des trucs de classe dans des manifestations classes.

Vous dites que le milieu est dur, que la danse ne marche plus comme avant. Pourrions-nous savoir, ce que vous avez pu réaliser de concret avec ce métier ?
Machallah ! Nous les Halpulaar, nous n’avons pas l’habitude de dire nos biens. Mais quand quelqu’un nous voit, il ne dira pas que nous sommes dans le besoin.

Quels sont vos souhaits les plus chers ?
Vous savez que j’ai une école de danse. Aussi, je veux que mes élèves réussissent dans ce métier, qu’ils aient de quoi satisfaire leurs besoins et ceux de leurs familles. Je souhaite les emmener dans le plus grand des pays pour qu’ils fassent une prestation de danse digne de ce nom. Que je puisse réaliser les rêves de chacun d’entre eux.

Puisque vous dites être une grande dame avec beaucoup de classe, il est temps quand même que vous fondiez un foyer, avoir un mari, des enfants.
Bien sûr ! Comme toute femme, je veux avoir un époux et fonder une famille. Je ne cache pas que j’ai été mariée quand j’avais 25 ans, tout le monde le sait, et j’ai même eu une fille qui est très intelligente et brillante. Machallah ! Cela dit, j’aimerais refaire ma vie, avoir un mari croyant et pieux, un homme qui saura me comprendre, quelqu’un qui ne sera avec moi ni par intérêt ni pour mon nom, mais quelqu’un qui m’aime réellement, de façon sincère. Je serais capable de supporter beaucoup de choses si mon mari est avec moi par amour.

Êtes-vous prête à avoir une coépouse, vu que vous êtes très «pank» et très «jongee» avec cette odeur d’encense qui sort de partout…
Si ça ne dépendait que de moi, je ne serais pas la coépouse de qui que ce soit. Mais ce n’est pas moi qui décide. Cela dépend de la volonté de Dieu. Cela ne veut pas dire que j’ai peur, mais c’est juste que chaque femme préfère être l’unique femme dans la vie de son mari. Je sais seulement que dans mon foyer, malgré la position que j’occuperais, je serais première, deuxième, troisième et quatrième car c’est quelque chose que j’aurais produit. Je n’ai peur de rien ni de personne, à part ce qui vient de Dieu. J’incarne l’homme et la femme puisque je porte aussi bien le pantalon que le pagne, c’est comme ça que l’on m’a éduqué.

Quels liens avez-vous avec la famille de feu Ndiawar Touré ? 
J’entretiens une bonne relation avec la famille de Ndiawar Touré. Les politiciens sont très nombreux, mais Ndiawar est l’un des plus sociables parmi eux, il est celui qui a toujours fait pour la population. Il a beaucoup fait pour moi ainsi que sa famille. Que la terre lui soit légère. D’ailleurs, je lui rendrais hommage dans mon prochain single qui va sortir en novembre, le jour de mon anniversaire.

Quels conseils donnerez-vous à vos élèves, aux jeunes qui débutent dans ce métier qu’est la danse ?
Maintenant, la danse ne nourrit pas sa femme, pour ne pas dire son homme. C’est pourquoi je demande à mes élèves et aux autres jeunes danseurs de ne pas faire de la danse leur métier. Le mieux, c’est que ça soit juste une passion pour elles. Les temps sont durs et c’est pourquoi j’ai embauché tous mes élèves dans ma boutique. Les garçons cousent et les filles font du «perlage». Et pour aider les jeunes de mon quartier qui ont eu leur diplôme et n’arrivent pas à trouver du travail comme secrétaires, j’ai des projets qui leur sont destinés. J’ai d’ailleurs une entreprise que je viens de lancer et qui doit permettre aux jeunes d’avoir de quoi subvenir à leurs besoins.

Mariane NDIAYE & Mously NDIAYE (Stagiaire)

OUMOU SOW LEAD-VOCAL DE LA GENERATION «FLY TO FLY» : Une «drianké» adepte des odeurs sensuelles

Samedi 1 Octobre 2011

 

OUMOU SOW LEAD-VOCAL DE LA GENERATION «FLY TO FLY» : Une «drianké» adepte des odeurs sensuelles
Toujours égale à elle-même, débordante d’énergie lors de ses différentes prestations, la danseuse Oumou Sow, lead-vocal de la génération «Fly to fly», est une artiste aux facettes multiples. Danser et chanter, même si c’est ce par quoi les Sénégalais la connaissent, ce n’est pas simplement ce qu’elle sait faire dans la vie.
Comme toute femme, les petits trucs pour bien s’occuper d’un homme, elle les maîtrise bien. Véritable «drianké», Oumou Sow dispose d’un impressionnant arsenal de séduction. Ella la transporte même jusque dans sa boutique de prêt-à-porter. Pour preuve, c’est à peine franchi le seuil de sa boutique, où elle nous a accordé une interview, que les effluves érotiques commencèrent à envahir nos narines. La fumée d’un encens au parfum fin et très agréable fuse de tous les coins de la boutique. Un parfum sensuel qui apaise la chaleur caniculaire qui sévit dehors.
Installée sur un canapé, s’affairant calmement à mettre des perles sur quelques vêtements de sa collection, c’est avec un sourire malicieux que cette danseuse au teint clair nous invite à entrer. «Gis ngeen, damay defar bamu tëp, bamu très bien» nous lance-t-elle. Tout dégageait cette senteur de «cuuraay». Les habits exposés de part en part de la boutique, la moquette, les chaussures et même les chaises étaient imprégnés de cette odeur d’encens.
Marianne NDIAYE & Mously NDIAYE (Stagiaire)

3 Commentaires

  1. je ne dit pas que jaime oumou main plutot q elle est ma vie oumou je taime de toute mes fors jai envi de te voir et te sere dans mes oumou je vien de kolda je sui a dakar je taime

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