Me Madické Niang, membre du Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), a battu en brèche la demande de son camarade et confrère Massokhna Kane qui réclame un scrutin primaire pour désigner le candidat de la majorité à la présidentielle du 26 février 2012.
‘’Massokhna Kane, il a le droit de demander des primaires, mais nous savons qui il est et ce qu’il représente. Des primaires face à quelqu’un qui a reçu l’adhésion forte du Comité directeur, l’adhésion massive du Bureau politique, celui-là doit-il parler de primaire… Une fois de plus qu’on ne se ridiculise pas’’, a dit Me Niang.
Cité par la radio privée RFM, Me Niang présidait mercredi, au nom de Me Souleymane Ndéné Ndiaye, directeur de campagne du candidat Abdoulaye Wade, le séminaire de la Fédération nationale des cadres libéraux (FNCL) qui servait de rentrée politique aux cadres libéraux.
‘’Ce parti adhère totalement à tout ce que fait Abdoulaye Wade (son secrétaire général national). Parler de primaire, c’est se ridiculiser. Voilà ce que je réponds à mon ami Massokhna Kane’’, a dit Me Niang répondant à Me Kane.
‘’Il (Me Kane) cherche de la popularité face à Abdoulaye Wade, c’est un combat qu’il aura perdu d’avance’’, a ajouté Me Madické Niang, son confrère avocat et « frère » dans le principal parti libéral sénégalais.
Le cadre libéral Massokna Kane a demandé à Abdoulaye Wade, Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (PDS), d’organiser des primaires à l’investiture de leur formation en perspective de la présidentielle du 26 février 2012.
‘’Je demande à Me Wade, puisqu’il y a au moins trois candidats à l’investiture du parti (lui-même, Me Doudou Ndoye et moi —tous des avocats, NDLR), d’organiser des primaires (…)’’, a dit Me Kane, dans une déclaration transmise à l’APS, mardi.
Après son élection en 2000 et sa réélection en 2007, le président Wade est candidat à un nouveau mandat pour 2012, alors que le sujet divise la classe politique, jusque dans ses propres rangs, notamment par les avocats libéraux Doudou Ndoye, Ousmane Sèye et Massokhna Kane.