Le cancer du sein dont nous allons parler, s’installe de façon insidieuse et son évolution est imprévisible. Il est redouté car sa fréquence est grande : en Europe, il représente la première cause de mortalité chez la femme ; au Sénégal, il occupe le second rang des cancers de la femme après celui du col de l’utérus.
Cependant, la découverte sur le fameux Solanum incanum constitue un espoir pour cette frange de la population souffrant d’un début de cancer du sein. Notons que le genre Solanum comprend près de 1000 espèces et a une répartition cosmopolite et, au moins 100 espèces sont présentes en Afrique tropicale.
Qu’est ce qui cause ce type de cancer ?
Notons que le cancer du sein semble avoir des causes multifactorielles, liées au mode de vie, à l’hérédité et aux hormones. Plusieurs hypothèses sont avancées quand à leurs causes, mais des antécédents de kystes ou tumeurs bénignes du sein sont soupçonnées de même que le chlorhydrate d’aluminium qui serait la cause de très nombreux cancers du sein selon une spécialiste en biologie cellulaire de l’université d’Uruguay, Mme Gabriela Casanova Larrosa. Alors faites attention aux produits que vous utilisez car, la principale cause pour le cancer du sein est l’utilisation d’anti-transpirants. Et la plupart des produits sur le marché sont une combinaison d’anti-transpirants et déodorants. Evitez-les donc s’ils contiennent le chlorhydrate d’aluminium.
Quel est le signe avant coureur de ce type de cancer ?
En général, la femme constate dans un premier temps l’existence dans l’un de ses seins d’une grosseur ferme, indolore, qui évolue lentement. Si la tumeur mesure 1cm de diamètre, on dit qu’elle a une antériorité de 10ans. Il existe une grande variabilité individuelle pour expliquer l’évolution d’une tumeur : on dit généralement qu’une tumeur double de volume en l’espace de 5 à 1000 jours.
Le Solanum incanum, cette plante espoir !
Solanum incanum est réparti sur tout le continent africain, jusqu’en Afrique du Sud. On le trouve également à l’état sauvage à Madagascar et à Maurice mais il s’agit probablement d’une introduction récente, puisque les fruits y sont réputés comestibles. En outre, il est présent depuis le Proche-Orient jusqu’en Inde.
Une méthode culturale couramment employée pour l’aubergine peut être également appliquée à Solanum incanum : les graines sont semées sur des plateaux ou sur des planches de semis et les plants sont repiqués dans de petits pots ou sachets (de 8–10 cm de diamètre) au bout de 2–3 semaines, lorsque la première feuille apparaît. On garde les plants en pépinière jusqu’à ce qu’ils aient formé 5–7 feuilles puis ils sont plantés dehors ou dans une serre à un espacement de 50 cm entre les plantes et de 1 m entre les lignes, de préférence sur un sol léger et bien préparé.
Dans le cadre de l’amélioration génétique de l’espèce proche Solanum melongena, Solanum incanum représente une importante source de gènes susceptibles d’être introduits par la sélection. Notamment en ce qui concerne la résistance aux ravageurs et aux maladies, les espèces sauvages de la section Melongena offrent un pool génétique étendu. Par ailleurs, la productivité et la taille des fruits de l’aubergine ouvrent des perspectives d’amélioration génétique aux fins de production commerciale des alcaloïdes stéroïdiques de Solanum incanum.
Solanum incanum guérirait le cancer du sein grâce à ses alcaloïdes et autres constituants !
Solanum incanum contient des saponines stéroïdiques, en particulier des glycoalcaloïdes, qui sont présents dans toutes les parties de la plante, mais en fortes concentrations dans le fruit. Le principal glycoalcaloïde est la solasonine. Parmi les autres composés isolés dans les fruits, on trouve des alcaloïdes, la solasodine et la solamargine, ainsi que des sapogénines stéroïdiques, la diosgénine et la yamogénine.
Des flavonoïdes et de l’acide chlorogénique, un dérivé phénolique, ont également été isolés. La solamargine a donné de l’espoir dans le traitement des cancers du foie, du poumon et du sein.
Les alcaloïdes qui ont été trouvés dans Solanum incanum sont présents dans de nombreuses espèces du sous-genre Leptostemonum. C’est principalement Dioscorea spp. qui produit de la diosgénine, mais on la trouve également dans la plupart des Costus spp. ainsi que dans les graines de fenugrec.
Tant les feuilles que les racines montrent une accumulation d’alcaloïdes avec le temps. Et on sait que les alcaloïdes sont des molécules azotées utilisées dans la lutte contre le cancer.
Utilisation thérapeutique contre le cancer du sein
Boire une eau tiède ayant contenu quelques heures durant des racines de Solanum incanum. Saupoudrer le mal d’une poudre fine noire en broyant des racines de Solanum incanum carbonisés dans un tesson de canari cassé. S’abstenir de toute viande ou produit laitier durant le traitement.
avec sambamara.com