Une troisième ancienne employée d’Herman Cain, l’un des favoris de la course à l’investiture républicaine en vue de la présidentielle américaine de 2012, a déclaré qu’elle avait envisagé de porter plainte pour harcèlement sexuel contre son patron, qui l’aurait notamment invitée dans son appartement de fonction.
Cette femme a fait cette déclaration à l’Associated Press sous le couvert de l’anonymat, invoquant la crainte de représailles. L’équipe de campagne de M. Cain s’est refusé à tout commentaire.
La femme, qui a travaillé pour l’Association nationale des restaurants, qu’Herman Cain a présidé dans les années 1990, affirme que ce dernier a eu des remarques à connotation sexuelle ou des gestes suggestifs à peu près à l’époque où deux autres employées étaient parvenues à un accord à l’amiable après avoir porté plainte contre lui pour harcèlement sexuel.
D’après cette femme, Herman Cain lui aurait dit qu’elle lui plaisait et l’aurait invitée à son appartement de fonction en dehors des horaires de travail.
M. Cain a expliqué lundi qu’il avait été accusé à tort de harcèlement sexuel et s’est dit victime d’une «chasse aux sorcières». Mais l’homme d’affaires noir originaire du sud du pays a fourni des réponses différentes aux questions sur l’existence ou non d’un arrangement financier avec les femmes qui s’étaient plaintes. Plusieurs ténors conservateurs lui ont apporté leur soutien.
avec cyberpresse