Les autorités sénégalaises vont sans doute se cogner la tête contre l’édition 2011 du Rapport mondial sur le développement humain qui attribue au Sénégal un indice (IDH) de 0.459 renvoyant le pays à la 155ème place sur 187.
Comme en 2010, le Sénégal occupe un rang peu honorable dans le dernier classement que le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) vient de publier sur l’Indice de développement humain (IDH) pour 2011. Après avoir occupé le 144ème rang avec 0.457 sur 169 pays en 2010, le Sénégal se « ramasse » encore et dégringole au 155ème rang. Sauf que cette fois-ci, l’indice du Pnud a couvert 187 pays et territoires contre 169 en 2010 et c’est sans doute ce qui explique les deux points « gagnés » par le Sénégal dans le classement 2011 et qui lui confère tout de même un rang au-dessus de la moyenne générale de l’Afrique subsaharienne.
Avec la Norvège (0.943), l’Australie, et les Pays-Bas en tête du classement tandis que la République démocratique du Congo (0.286), le Niger (0.295) et le Burundi (0.316) ferment la marche, le Sénégal se situe ainsi dans la catégorie des pays à développement humain moyen c’est-à-dire un indice entre 0.420 en 1980 et 0.630 en 2011. L’IDH de l’Afrique subsaharienne en tant que région est passé de 0.365 en 1980 à 0.463 aujourd’hui.
Sur la base d’une mesure composite de trois dimensions de base du développement humain : la santé, l’éducation et niveau de vie décent, l’IDH, selon les auteurs du rapport intitulé “Durabilité et équité : Un meilleur avenir pour tous », représente une volonté de définition plus large du bien-être.
Sur l’espérance de vie à la naissance, le Sénégal récolte un indice de 0.620 correspondant à un développement “moyen” tandis que son index de l’éducation (durée attendue et moyenne de scolarisation) un des trois indices sur lesquels l’Indice de développement humain est construit, est de 0.385 correspondant à un développement « faible ». Enfin pour ce qui est de l’Indice de revenu (RNB par habitant), PIB par habitant exprimé en tant qu’indice en utilisant une valeur minimale de 100 $ et la valeur maximale observée entre 1980-2011, le Sénégal est plutôt dans la catégorie du développement “moyen” avec un indice de 0.406.
De manière générale, les progrès constants accomplis par les pays d’Afrique sub-saharienne en matière de développement humain risquent de stagner, voire de s’inverser, si des mesures audacieuses ne sont pas prises pour réduire les risques environnementaux et les inégalités au sein de la région et à l’échelle planétaire, prévient le Rapport 2011 sur le développement humain QUI pointe du doigt la dégradation de l’environnement comme frein à l’amélioration de la situation des pauvres.
Il est à noter que les États-Unis, la Nouvelle-Zélande, le Canada, l’Irlande, le Liechtenstein, l’Allemagne et la Suède complètent les 10 premières places du classement 2011. Cependant, si l’on ajuste l’indice aux inégalités internes dans les domaines de la santé, de l’éducation et du revenu, certaines des nations les plus riches ne sont plus dans les 20 premières positions du classement selon l’IDH : les États-Unis passent ainsi de la 4e à la 23e place, la République de Corée de la 15e à la 32e place, et Israël de la 17e à la 25e place.
sudonline.sn
Opportunités d’affaires : Aminata NIANE appelle les entreprises européennes à investir au SENEGAL
La directrice générale de l’Agence pour la promotion des investissements et grands travaux (Apix), Aminata Niane, a invité les entreprises européennes à aller investir dans les « zones de forte croissance », catégorie dans laquelle elle range le Sénégal. « C’est justement parce que nous offrons des opportunités d’affaires extrêmement attractives en Afrique de l’Ouest en général et au Sénégal en particulier, qu’il est bon pour les entreprises européennes de se diversifier dans des zones de forte croissance.
C’est le cas du Sénégal », a dit Mme Niane, jeudi, à la Bbc. « La promotion [des investissements], il faut la faire tout le temps parce que c’est une activité extrêmement difficile et complexe. […] Quelles que soient la crise et la difficulté du contexte, le business doit survivre », a affirmé auparavant la directrice générale de l’Apix, actuellement à Londres pour rencontrer les investisseurs britanniques.
Interrogée sur les difficultés actuelles des économies de la zone euro, Mme niane affirme : « Si vous regardez le commerce extérieur britannique, vous verrez que le principal partenaire de la Grande-Bretagne, ce sont les pays de la zone euro ». elle poursuit : « C’est plutôt un avantage d’être lié à l’euro et d’avoir une monnaie stable et référencée. Je pense que quels que soient les tumultes de ce moment, l’Europe est assez forte pour se mobiliser et sortir de la crise. » Selon la directrice générale de l’Apix, « l’un des actes forts » du Sénégal, depuis une dizaine d’années, « a été d’améliorer l’environnement des affaires avec une référence aux meilleures pratiques internationales ». Mme Niane continue son argumentation sur ces termes : « […] Aujourd’hui, créer une entreprise se fait en 48 heures au Sénégal. Nous sommes classés, cette année par le Doing Business, premier en Afrique en matière de commerce international, de procédure d’import et d’export. Notre port tourne 24 heures sur 24 et sept jours sur sept, avec des performances extrêmement avant-gardistes ».
Grâce au partenariat que le Sénégal a noué avec Dp World, d’après les propos de la directrice de l’Apix, « la plupart des procédures tout au long de la chaîne de mise en œuvre des investissements comme les procédures fiscales, judiciaires et de déclaration se sont améliorées de façon drastique », a-t-elle-dit. « Et nous venons de créer une chambre commerciale spécialement dédiée au contentieux.
La plupart des contraintes de l’époque, qui restent malheureusement dans l’esprit de la plupart des investisseurs qui ne nous connaissent pas, sont levées […] C’est aussi cela que nous sommes venus dire aux investisseurs britanniques [pour] les rassurer », a poursuivi Mme Niane. Le Sénégal occupe le 154ème rang dans le classement Doing Business 2012 de la Banque mondiale publié en octobre dernier. Il était classé 157ème dans l’évaluation de l’amélioration du climat des affaires dans l’édition 2011.
lesoleil.sn
Le Sénégal s’est non seulement amélioré mais aussi s’est mieux classé cette fois ci…le nombre de pays inclus n’a aucun impact sur l’indice d’un pays. Par contre il a un impact sur le rang (nominal) car il y a plus de pays à classer. Ca se voit que celui qui a écrit cet article manque de connaissance quant à l’élaboration de cet indice…mais comme au Sénégal on préfère le spectaculaire et la négativité…je ne suis pas surprise.
Bien dit Fleur, le spectaculaire ne sert a rien et on n’avancera jamais; merci à notre chere soeur Aminata Niane qui se bat pour le senegal; encourager la au lieu de l’insulter.
Ceux qui
battons nous pour notre pays pour qu’on puisse avancer