La plume: Wade Le Grand… du Sénégal
Il est temps (si ce n’est d’ailleurs trop tard) que les spécialistes se penchent sur le cas Wade. Les psychanalystes et autres psychologues se doivent d’éclairer la lanterne des Sénégalais sur cette relation qu’entretient ce cher Abdoulaye Wade avec le premier Président du Sénégal indépendant, Léopold Sédar Senghor. Les comparaisons, les déclarations sur une parfaite harmonie intellectuelle et politique avec Senghor deviennent tout simplement obsessionnelles. Pour ne pas dire pathétiques.
Jusqu’à ce stade, la tâche des spécialistes devant expliciter cette relation semble plus que facile. Mais là où elle va sembler être compliquée, c’est quand on perçoit dans les actes posés, dans les déclarations faites à grand tapage médiatique, un petit brin de sournoiserie, de mesquinerie. Sinon comment comprendre qu’il veuille demander à Colette Senghor, veuve du premier Président du Sénégal, et à Abdou Diouf de restituer les cadeaux offerts à l’Etat du Sénégal durant leur magistère pour meubler le musée présidentiel. Une très belle formule pour tout simplement les accuser d’avoir par-devers eux des biens appartenant à l’Etat du Sénégal. Si ce n’est pas une occasion de vol, c’est parce que plus personne ne comprend le français.
Les anciens Présidents sénégalais ne méritent pas cela. Surtout de la part de leur successeur. Pour le cas de Abdou Diouf, c’est juste une nouvelle couche de Wade qui remet au goût du jour cette accusation. En sa qualité de candidat à la présidence de la République et principal challenger du sortant, Abdou Diouf, il avait accusé ce dernier, entre les deux tours de la Présidentielle de 2000, de soustraire des œuvres d’art du Palais. Et détaillant ses accusations, le candidat Wade avait soutenu avec forces détails que cela se faisait par voie maritime et le point de départ de ces embarcations lourdement chargées se trouvait derrière la présidence de la République, du côté de la Corniche. Il s’en est suivi un communiqué-démenti très salé, signé par Cheikh Tidiane Dièye, le conseiller en communication de Abdou Diouf à l’époque.
Onze ans après, la même accusation refait surface, cette fois-ci enrobée d’un semblant de diplomatie qui la rend plus sournoise.
Quant à ce qui concerne le Président Senghor, cette sortie de Abdoulaye Wade est pire qu’une gifle pour sa veuve. Une Colette Senghor qui a tenu à ce que l’Etat du Sénégal rachète Les dents de la mer (nom de la maison de Senghor). Les dents de la mer avait de fortes chances d’être perdue à jamais pour le Sénégal si Colette Senghor, seule héritière responsable de l’ancien Président sénégalais venait à mourir avant la transaction qui a été faite. Pour tout ce que le Sénégal représentait pour le Président-poète, ce serait comme souiller sa mémoire. Alors en demandant à sa chère veuve de «restituer des cadeaux que son défunt mari aurait reçus en sa qualité de chef de l’Etat du Sénégal», on n’en est pas bien loin.
Et dire que faire de la demeure de Senghor, Les dents de la mer, un Musée présidentiel ou de Senghor uniquement, est une géniale idée, un acte chevaleresque. Mais pour Wade, lui qui a côtoyé intellectuellement et politiquement Senghor, lui qui a eu à «écraser» intellectuellement et politiquement Diouf, il s’agit tout simplement pour les Sénégalais de ne retenir que Wade Le Grand.
c’est juste pour dire que karim n’a pas volé l’argent du peuple et que sa récente fortune est le résultat de bombreux cadeaux reçu;si eux ne rendent pas ,lui ne le fera pas non plus….
-LE CAS WADE-
UNE URGENCE À MÉDITER.
DES DÉCISIONS À PRENDRE.
UNE DÉCISION À PRENDRE POUR LE 26 FÉVRIER 2012.
WADE A VOLÉ, DÉTOURNÉ, DÉTRUIT CE PAYS.
UN MÉCHANT,COMPLEXÉ ET JALOUX,VOILÀ L’HOMME ABDOULAYE WADE.