Le ministre de la Communication, des Télécommunications et des TIC, a invité dimanche les députés à examiner le projet de Code de la presse qui prend en compte toutes les questions liées au financement du service public de l’information et les sujets liés à la survie des entreprises de presse et la formation des journalistes.
‘’Je vous invite vivement à examiner le projet de Code de la presse parce que la plupart des questions soulevées ici trouvent leurs réponses dans ce projet’’, a expliqué M. Moustapha Guirassy aux députés à l’occasion du vote du projet de budget de son ministère.
Ce projet, qui a été voté par la quasi unanimité des députés présents à l’Assemblée nationale, a connu une hausse de 61,32 pour cent, passant de 6 868 215 400 francs à 11 080 049 480 francs.
Des députés, qui ont insisté sur la dépénalisation des délits de presse, ont déclaré qu’ils ne voteront pas le projet de Code de la presse.
Ce qui n’est pas de l’avis du ministre de la Communication pour qui ce vote permettrait de grandes avancées au niveau de l’organisation du paysage médiatique sénégalais.
Aux nombreux députés qui ont demandé plus de moyens pour les médiats du service public en général et de la RTS (Radiodiffusion télévision sénégalaise) en particulier, M. Guirassy leur a expliqué que le nouveau Code de la presse prend cette préoccupation en compte.
Il a renvoyé les députés au projet de Code quand ils évoquent la formation des journalistes, la répartition de l’aide de la presse pour qu’elle vienne en appoint aux entreprises de presse et non servir à enrichir les patrons de presse, comme l’ont estimé des députés.
‘’Toutes ces questions sont prises en compte par ce Code’’, a-t-il répété rappelant aux députés que ce sont les professionnels mêmes qui ont réfléchi là-dessus pour l’amélioration de leur corporation et son assainissement.
Le ministre de la Communication propose une chaîne de télévision parlementaire
‘’Comme dans les pays développés, je pense que vous deviez réfléchir à la possibilité de disposer d’une chaîne parlementaire pour prendre en compte vos préoccupations’’, a expliqué Moustapha Guirassy, dimanche, à l’occasion du vote du projet de budget de son ministère.
Ce projet qui a été voté par la quasi totalité des députés présents à l’assemblée nationale, pour la gestion de l’année 2012, a connu une hausse de 61,32 pour cent, passant de 6 868 215 400 francs à 11 080 049 480 francs.
Des parlementaires ayant pris la parole ont estimé que leurs préoccupations n’étaient pas bien prises en compte par la Radiodiffusion télévision sénégalaise (RTS, publique).
S’il a accepté les critiques des parlementaires, il a expliqué que ce n’est pas évident pour la RTS de devoir satisfaire aux exigences de l’ensemble du service public et de faire face aux besoins de financement.
‘’La RTS fait déjà beaucoup d’efforts dans ce sens et je vous invite vivement à examiner le projet de Code de la presse qui prend en charge la question du financement de l’audiovisuel public’’, a expliqué le ministre de la Communication aux parlementaires.
Ces derniers ont insisté auprès du ministre de la Communication et de son homologue du Budget pour doter les médiats du service public de moyens conséquents pour pouvoir faire correctement leur travail.