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Campagne arachidière 2011 : Le prix au producteur fixé à 175 francs Cfa

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Khadim Guèye, le ministre de l’Agriculture, a donné hier le prix au producteur pour la campagne arachidière de 2011. Ce prix qui s’élève à 175 francs Cfa se justifie selon Khadim Guèye par l’arrivée de nouveaux acheteurs tels que les Chinois, les Russes, les pays de l’Est et même les Américains.

C’est désormais officiel. Le prix au producteur pour la campagne arachidière 2011 est fixé à 175 francs Cfa. L’annonce a été faite, hier, par Khadim Guèye, ministre de l’Agriculture. Ce dernier, qui faisait face aux députés à l’occasion du vote de budget de son ministère pour l’année 2012, explique que ce prix a été fixé en concertation avec le Conseil national interprofessionnel de l’arachide (Cnia) et les huiliers, et que son démarrage est prévu au cours de ce mois de novembre. En plus, informe le ministre, ‘le gouvernement ne prévoit pas de subventionner cette campagne arachidière’. Ceci s’explique, selon lui, par l’arrivée sur le marché de nouveaux acheteurs tels que les Chinois, les Russes, les pays de l’Est et même les Américains. Ces derniers, souligne-t-il, ‘demandent 11 hectares à Kaolack pour la transformation de l’arachide’. Ce qui lui faire dire que ‘l’offre ne sera pas excessive à la demande qui est en train d’exploser’.

Selon le ministre, au niveau des marchés de Diaobé et de Touba, les prix sont entre 180 et 190 francs le kilogramme. D’ailleurs, il ne désespère pas de voir le prix connaître une hausse vers le mois de janvier et atteindre 250 francs Cfa le kilogramme. A cet effet, il pense qu’il n’est pas ‘opportun de subventionner’ cette récolte d’arachide. Non sans rassurer que, pour les financements, les échos sont bons surtout du côté de Suneor qui avait travaillé l’année dernière avec les banques locales pour mobiliser 50 milliards de francs Cfa et qui est sur la même dynamique cette année.

Mais la difficulté de cette filière réside, selon le ministre, sur l’augmentation de la production pour une filière qui dépend de la pluviométrie ? Car, soutient-il : ‘nous pouvons mettre 300 mille tonnes de semences mais s’il n’y a de pluies, nous ne récoltons pas grand-chose’. C’est là, selon lui, où se trouve ‘la complexité de la filière arachide’.Khadim Gueye prie pour qu’il y est souvent une bonne pluviométrie car la demande a explosé sur le plan international.

Compte tenu de l’explosion de la demande, il a informé que son ministère avait pris toutes les dispositions pour avoir de bonnes récoltes avec 70 mille tonnes de semences d’arachide mis à la disposition des paysans.

Notons que le projet de budget du ministère de l’Agriculture, pour la gestion 2012, est arrêté à la somme de 91 284 861 840 francs Cfa contre 87 402 643 250 francs Cfa pour la gestion en cours, soit une hausse de 3 882 218 590 francs Cfa.

Charles Malick SARR

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