Il était une fois le 19 Mars 2000. Une alternance pacifique et historique à laquelle nous avions assistée, mettant fin à quarante ans de suprématie du Parti socialiste. . .
Je ne sais pas si vous vous en rappeliez mais en ce temps-là –période d’avant 2000–, l’« Alternance » n’était qu’un simple rêve certes réalisable mais qui malencontreusement présentait de gros risques pour l’avenir du pays. Des populations Sénégalaises aux observateurs étrangers, tous craignaient un blocage du processus électoral et un déchaînement de la violence.
Ce Sénégal-là était à deux doigts de ressembler à sa sœur ivoirienne où éclata dans ce pays un coup d’état militaire contre le régime d’Henri Konan Bédié. Cette crise ivoirienne a eu considérablement de résonances au Sénégal, ce qui a fait qu’une partie de la population dont notamment les jeunes étaient excités à l’idée de voir surgir de quelque part un Robert Gueï Sénégalais.