« C’est moi, qui ai proposé l’audition de Karim Wade, en tant que Président de la commission des finances de l’Assemblée nationale. » Cette phrase, aux allures d’un aveu, est sortie de la bouche de Mamadou Seck venu présider la cérémonie de dédicace du livre « du Daara à l’hémicycle » de la parlementaire du Jef Jel de Mouskhisinatou. Qui l’eut cru ?
Le contraire aurait certes étonné. Et la morale politique en souffrirait. Mais à la surprise générale, l’auteur de la proposition de l’audition du fils du Chef de l’Etat est passé aux aveux. C’était lors de la cérémonie de dédicace du livre du député Mouskhsinatou Diakhaté du Jef Jel. Interpellé dans l’ouvrage par sa collègue, sur cette fameuse audition, le Maire de Mbao donne sa version des faits « en vérité, c’est à la suite d’un mandat de la commission des finances, dont j’étais le Président, que j’ai eu à saisir par lette, le Président de l’Assemblée nationale (Macky Sall) d’une proposition visant à auditionner les responsables de l’Anoci sur l’exécution de leur mission qui leur était confiée » Et boum, l’aveu tombe enfin. Macky Sall devient à cet instant blanchi par son bourreau. Mais, voulant se faire bonne conscience, Mamadou Seck d’ajouter « conformément aux règlements de l’Assemblée nationale, la décision devient celle de l’Assemblée nationale ». Mamadou Seck, à l’époque Président de la commission des finances, avait proposé l’audition de Karim Wade sur les chantiers titanesques de l’Anoci. Des travaux qui avaient suscité en son temps beaucoup de levées de boucliers. Et, une tête à couper. Celle de Macky Sall président de l’Assemblée nationale. Et durant toute la procédure folklorique de destitution, Mamadou Seck est devenu, par miracle, muet comme une carpe, jusqu’à ce le perchoir lui soit servi sur plateau d’argent. Pour service rendu ? on se rappelle que les choses avaient vite tourné au vinaigre, lorsque l’audition de l’Anoci devenait pour le Président de la république un délit. « On ne touche pas à mon fils ». D’ailleurs, le père de Karim Wade n’a jamais caché son excès de protectionnisme pour son fils. Au plus fort des questionnements sur la gestion nébuleuse des fonds de l’Anoci, le libéral en chef, n’a pas tremblé devant les caméras pour dire à haute et intelligible voix que « si quelqu’un veut en savoir sur les gestion des ressources financières, il n’a qu’à le demander à Abdoulaye Baldé », l’ex jumeau de Karim. En tout cas, il parait inquiétant à deux mois d’une présidentielle indécise pour les libéraux, qu’un tel virement ne cause des dégâts, comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. Et en porcelaine. Autre chose inquiétante, c’est le moment choisi par Mamadou Seck pour une telle sortie.
Des informations parues dans la presse font état des inquiétudes de Me Wade sur la montée en puissances du leader de l’Apr. Une rumeur confortée par la récente sortie de Djibo Kâ de l’Urd, coordonnateur des Forces alliées de la mouvance présidentielle. Toutefois, si c’est ce paramètre qui a poussé le Président de l’Assemblée nationale à se repentir, contre toute attente, c’est parce qu’il y a anguille sous roche. A l’opposé, s’il s’agit d’un remords de conscience, là encore, comme qui dirait, « mieux vaut mieux tard, que jamais ».
Pape Amadou Gaye
Rewmi.com
Kel aveu il ne l’a jamais cacher, c macky ki n’a pas assumer en tant que president de l’assemblee que c’est une decision de l’assemblee.il a dit ke c la commisin des finances
vous oubliez qu’il avait , à l’époque , adréssé une lettre d’excuse à Wade pere pour sauver sa tete .