XALIMANEWS: Le président de la République Macky, suite à un communique rendu public par Mahmoud Saleh, ministre d’état, directeur de cabinet politique du président de la République, a rejoint l’opposition sur l’arbitre du dialogue et souhaite la présence d’une personnalité indépendante pour diriger le dialogue national.
Cette décision du président est loin de débloquer le dialogue national. En effet, la crème de l’opposition avait exigé certes qu’une personnalité neutre organise le dialogue mais leurs autres désirs vont bloquer encore le débat
La libération de Khalifa Sall, ancien maire de Dakar et le retour d’exil de Karim Wade, fils de l’ancien président Abdoulaye Wade, étaient les désirs majeurs posés à la table du président par l’opposition pour faciliter le dialogue.
L’activiste, Babacar Diop, leader des forces démocratiques du Sénégal, avait considéré le dialogue politique comme une « farce » et estime qu’il est impossible d’organiser un dialogue si l’ancien maire de Dakar est toujours en prison. Cette thèse a été aussi défendue par Abdourahmane Sow du Cos M23 et Guy Marius Sagna de FRAPP
Idrissa Seck , Madicke Niang, Ousmane Sonko et Issa Sall, les candidats malheureux de la présidentielle, acceptent la main tendue du président Macky mais ont déposé des conditions sur la table. La libération de Khalifa Sall et le retour font partis des conditions majeures pour participer au dialogue.
Barthelemy Diaz, lieutenant de Khalifa, avait déclaré qu’il est impossible de participer à un quiconque dialogue si son mentor reste toujours en prison. Le PDS d’Abdoulaye Wade aussi souhaite la présence de leur leader au Senegal, pour valider le ticket au dialogue.
SI la décision de Macky Sall de choisir une personne neutre arbitrer les débats, semble ouvrir une porte du dialogue, la libération de Khalifa Sall et le retour d’exil de Karim bloquent les autres portes.
PID
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