» Toi aussi, mon fils, tu prendras notre pouvoir ». Ainsi parla l’empereur romain Auguste au jeune Galba, futur successeur de Néron, sans doute inspiré par la fameuse phrase de Jules César, quand il vit Brutus, son fils adoptif, parmi ses assassins: » Toi aussi, mon fils « .
Le contexte peut être réadapté d’une situation de prophétie comme ce fut le cas avec Auguste ou de surprise et de déception dans le cas de César et Brutus à une situation d’encouragement et de stimulation prétentieuse : » d’autres fils de présidents en Afrique l’ont fait, toi aussi tu le feras, mon fils ». Et le scénario de se mettre en branle : tentative de briguer la mairie de Dakar qui se solda par un échec lamentable, ministère surhumain pour faire croire aux Sénégalais qu’il est au-dessus de tous les ministrables de ce pays sans parler de ses pouvoirs exorbitants qui empiètent sur presque tous ceux des autres ministres, y compris le premier d’entre eux, mise en place de