Reine du cinéma sénégalais, Rokhaya Niang ne cesse de crever l’écran depuis sa première apparition dans le film, «Le prix du pardon» de Mansour Sora Wade. On peut même dire qu’elle a brûlé les étapes, elle qui s’est retrouvée de façon fortuite dans l’univers du septième art. Dans cet entretien, qui suit, celle qui a porté avec talent et rigueur, le rôle de «Madame Brouette» se livre à cœur ouvert …..
Icône : Est-ce votre beauté sauvage qui a attiré le réalisateur du «Prix du pardon» ?
Rokhaya Niang : Je ne sais pas ce qui l’a attiré vers moi. Il faisait son casting et avait besoin d’une fille élancée et de teint noir. J’ignorais ce qu’il cherchait derrière cette fille noire. Donc, je me suis présentée à ce casting, on était une centaine de filles. Après deux présélections, o