DAKARACTU.COM – Le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, est attendu à 16h à Touba. Sa visite a été maintenue vaille que vaille. Mais le tollé qui l’a précédée n’a rien de fortuit. Elle est symptomatique des luttes d’influence d’hommes du pouvoir par les membres de la famille du fondateur du mouridisme interposés. Serigne Sidy Mbacké, le petit-fils de Serigne Massamba qui a déclenché la chienlit, avait été rallié dans sa démarche de sabotage par tous les alliés dans la ville sainte d’Ousmane Masseck Ndiaye. Le président du Conseil économique et social (CES), lié de très longue date à Serigne Cheikh Maty Léye Mbacké, le khalife général des mourides, n’a pas renoncé et ne renoncera jamais à sa volonté de constituer l’interface entre le président de la République et le khalife général. Madické Niang, qui a toujours joué ce rôle depuis l’avènement de Wade au pouvoir, ne se laisse pas faire. Descendu à Touba le 28 juillet à 17h, il a actionné ses réseaux au sein de la famille de Serigne Massamba Mbacké pour éteindre la fronde qui s’y était installée. Son ami Moustapha Massamba, fils de Serigne Massamba, a chargé son propre fils de faire une déclaration pour signifier que la sortie du trublion Serigne Sidy Mbacké ne reflète pas la position de la famille. Madické ne s’est pas limité là. Il a réussi à convaincre Serigne Mame Mor Mbacké, le propre père du trouble-fête, de lâcher celui-ci et de solliciter son arrestation s’il ne cesse pas l’agitation.
C’est une lutte à mort qui est en cours pour le contrôle de Touba. Ousmane Masseck Ndiaye, qui a tenté de s’imposer dès l’installation du nouveau khalife, a vite été stoppé par Madické Niang. Au cours du dernier Magal de Touba, Abdoulaye Wade a tranché, déclarant que le ministre des Affaires étrangères reste l’unique intermédiaire entre la famille maraboutique et lui. Ayant perdu une bataille, le président du CES n’entend pas abdiquer dans la guerre. Le jeu en vaut certes la chandelle. Etre le missi dominici de Wade à Touba constitue une position d’influence au sein du régime mais aussi un véritable pouvoir financier. Ousmane Masseck Ndiaye, qui est sans doute aujourd’hui l’homme politique le plus proche du khalife général, est surpassé par Madické Niang qui entretient depuis le début de l’alternance des rapports très poussés avec toutes les composantes de la grande famille de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du mouridisme. Se résignera-t-il pour autant, le président du Conseil économique et social ? Rien n’est moins sûr.
Franchement, je ne comprend pas ce gout immodere que ce ministre a pour les couleurs tape-a-l’oeil. Franchement, ne sait-il pas qu’il represente le Senegal? Franchement, loin de moi les questions d’ordre personnelle mais tout de meme….il y’a une difference entre un look professionnel et un look d’animateur de gala….Je m’excuse c’est plus fort que moi…
Quel honte !des ministres de la république,investis de la puissance publique et qui au lieu de rendre un service sans tache à leur pays,se mettent à jouer à plaire à tel ou tel chef religieux pour avoir des strapontins! c’est triste et anti-republicain.Il faut que l’état redevienne un état fort et respecté de TOUS,je dis bien de TOUS! Diantre! que Wade a gaché ce pays! Que du chantage,de la corruption,du griotisme…etc