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A L’INSTAR DE LA SANTE ET DE L’EDUCATION Un Plan national de protection de l’enfance en gestation

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Le Sénégal, à l’image du Pdef dans le secteur de l’Éducation et du Pdis dans celui de la Santé, va bientôt se doter d’un Plan de protection de l’enfance. C’est l’un des jalons que devra poser l’Atelier présidé, hier, par le ministre de la Petite enfance, Ndèye Khady Diop, à l’initiative de la coordonnatrice de la Cellule d’Appui à la protection de l’enfance (Cape), Ramatoulaye Ndao Diouf.

Viols, violences, incestes, pires formes de travail, enfants dans la rue, enfants domestiques… il ne se passe plus un jour sans que la presse ne relate des cas d’innocents bouts de bois de Dieu dont la vie a basculé au drame, à cause de l’ignominie d’adultes à la libido débridée. Pour être plus efficaces dans la prévention, la prise en charge et le suivi, savoir qui fait quoi, avec quels moyens, les Organisations qui évoluent dans le secteur de l’enfance se sont réunies hier autour d’un Atelier national pour le lancement du processus d’élaboration de la cartographie des acteurs et de l’analyse du système de protection de l’enfance. La rencontre, à l’instar de la Santé et de l’Éducation, doit permettre d’aboutir à un plan national de protection de l’enfance.

Consciente que les nombreux cas d’incestes, de viols, de sévices sont une triste réalité sous nos Cieux, Ndèye Khady Diop suggère d’unir les forces pour permettre aux enfants de grandir normalement, dans un cadre législatif adéquat. « Nous voulons franchir un palier supérieur, pour mieux agir », a-t-elle confié.

Ramatoulaye Ndao Diouf, conseillère spéciale chargée de l’Enfance, coordonnatrice de la Cellule d’appui à la protection de l’enfance (Cape), embouche la même trompette. Le Sénégal veut se doter d’un Plan national de protection de l’enfance, à l’instar de ce qui existe dans les Secteurs de l’Éducation et de la Santé. Le Plan, précise-t-elle, concerne tous les enfants, pas seulement ceux qui sont dans les rues, les victimes de viols, de violences, de traite, de pires formes de travail…. « Aujourd’hui, il existe une multitude d’interventions ; il faut savoir où aller, qui fait quoi, pour que les interventions ne soient plus dispersées. Nous devons unir nos forces autour des enfants », a-t-elle dit.

Le Sénégal s’est doté d’instruments juridiques et légaux de protection des enfants en coformité avec les Conventions et protocoles internationaux, concède Giovanna Barberis, représentante de l’Unicef au Sénégal. Mais la situation des enfants reste préoccupante, surtout celle des « mendiants, enfants de la rue, enfants talibés », constate-t-elle avec désolation.

Hadja Diaw GAYE

lasquotidien.info

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