Il est de notoriété publique, au niveau planétaire, que là où les politiques et les acteurs politiques sont aux normes la stabilité s’installe. Aux plans institutionnel et social. Mais là où le pouvoir n’a pas la main, où le contre pouvoir n’offre aucune alternative il ne reste qu’une chose : sauver les meubles pour garder le pays intact. Le mettre à l’abri des menaces. D’où qu’elles viennent. C’est cette logique qui a poussé le Colonel Ghoita à déposer le Président IBK et à procéder à une rectification pour se débarrasser de Ba Ndaw et Moctar Ouane.
Car le Mali était, et est toujours, confronté à une insécurité telle que non seulement l’intégrité du territoire est menacée mais les militaires étaient moins armées que ceux qu’ils combattaient. Nous en avons déjà parlé dans d’autres réflexions.
Et ces militaires chargés de défendre l’intégrité du territoire mouraient comme des mouches sur le théâtre des opérations. Parce que mal armés face à une rébellion qui devenait de plus en plus présente au Nord. En plus des « Djihadistes » armés et soutenus par les puissances d’argent.
Toutes les opérations qui ont été menées dans ce pays par les organisations internationales ou continentales n’ont conduit qu’à une chose : un pays occupé à soixante dix pour cent par la rébellion et les » Djihadistes ».
Pendant ce temps la classe politique était là en train de discuter du sexe des anges.
C’est dans ces conditions que des officiers, sous la houlette du Colonel Ghoita, ont décidé de remettre les choses à l’endroit. Parce que s’ils avaient laissé faire l’existence du Mali en tant que tel serait menacée.
Le double jeu des puissances d’argent et de l’ancienne puissance coloniale a été mis à nu.
En conséquence la junte militaire a pris toutes les dispositions pour sécuriser le pays.
Cette nouvelle situation qui n’arrangeait pas les choses du côté de ceux qui exploitaient le pays sans se soucier de ses populations, de son développement fit que de nouvelles manœuvres s’opérérent. Les unes plus obliques que les autres.
On utilisa l’Union Africaine, la CEDEAO pour asphyxier le pays et chasser les militaires. Ces organisations, obéissant aux injonctions de leurs anciens maîtres, se tirérent une balle dans les pieds. Ce, en sanctionnant le Mali par la fermeture de l’espace et des frontières des pays de la CEDEAO. Cependant en le faisant ils savent que les répercussions dans l’espace CEDEAO n’épargneront aucun pays membre . Pour des raisons évidentes d’interdépendance économique. Par ailleurs il serait étonnant que ces dirigeants qui se disent médiateurs dans la crise n’aient pas envie de se gausser d’eux mêmes s’ils se regardaient dans un miroir.
De toute façon les autorités maliennes ont tenu le coup et sont en train de dérouler leur programme de sortie de crise. Alors que ceux qui avaient appliqué à la lettre les sanctions de l’Occident s’emploient à créer des couloirs pour se ravitailler en produits maliens. Je vous épargne des détails.
Wagane Faye
Professeur d’anglais
E-mail : [email protected]
La collaboration avec les esclavistes n est pas rompue. Les memes causes entrainent les memes effets…
C est dommage !!!
Wassalam
La collaboration avec les esclavagistes
n est pas encore rompue. Les memes causes entrainent les memes effets.
Et c est dommage !!!
Wassalam