Selon le virologue, membre du Conseil scientifique, l’immunité due à la vaccination et au nombre de personnes contaminées « commence » à avoir un impact sur l’épidémie de Covid-19.
« À un moment donné, le potentiel évolutif » du Covid-19 « va arriver à une fin. Quand il arrivera à cette fin, il va rentrer dans les rangs des virus saisonniers banals qui donneront des rhumes ou des infections pas sévères », a assuré le virologue Bruno Lina membre du Conseil scientifique, jeudi 4 mars, sur franceinfo.
« L’immunité à la fois post-infectieuse et post-vaccinale que l’on commence à avoir impacte le virus, explique Bruno Lina. S’il veut continuer à pouvoir diffuser à l’intérieur de la population humaine, il faut qu’il s’adapte, qu’il évolue. Et c’est ce qu’il est en train de faire ».
Aujourd’hui en France, plus d’une personne contaminée sur deux est infectée par le variant britannique, plus contagieux, qui deviendra le seul virus en circulation, probablement fin mars, d’après les spécialistes.
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D’autres variants apparaissent, notamment celui de New York, mais d’après le virologue, c’est plutôt une bonne nouvelle. « C’est un élément d’espoir, estime Bruno Lina. On est peut-être dans une phase où ce virus a fini de faire son évolution et maintenant on arrive sur une fin de phase pandémique pour rentrer dans une phase de circulation à bas bruit du virus. »