Abc contre…
La main de la justice a été particulièrement lourde envers nos confrères du journal «Le Quotidien». Poursuivi pour diffamation par Me Alioune Badara Cissé «Abc», coordonnateur de l’Apr et ancien ministre des Affaires étrangères, le journal a, en effet, été condamné, hier. Le Dirpub d’alors, Mamadou Biaye, ainsi que l’auteur de l’article, Bastien David, ont écopé d’un mois ferme. Le tribunal a aussi prononcé la suspension du journal de parution pour trois mois et infligé 10 millions de dommages et intérêts à notre confrère. La Rfm qui donne l’info précise aussi que le juge a prononcé la contrainte par corps au maximum et l’exécution provisoire ainsi que la publication de cette décision aux frais du «Quotidien» dans cinq organes de presse.
…«Le Quotidien»
Si le ciel tombe ainsi par l’entremise de Me Abc sur la tête du journal de Madiambal Diagne, c’est suite à un article qu’il a publié le 20 juin dernier. Article titré : «Limogé du gouvernement, contesté et mis en minorité dans son parti, l’Abc de la solitude». Abc y était notamment qualifié de «fossoyeur de la diplomatie (sunugaalienne) et de semeur de zizanie en chef au sein du parti présidentiel l’Apr». Se sentant diffamé, Abc avait porté plainte pour «laver son honneur» et «sauver sa dignité». L’actuel Dirpub du «Quotidien», a dénoncé ce verdict qui, a rappelé Mohamed Guèye, interrogé par la Rfm, a été rendu à la suite d’un procès en l’absence du journal et de ses avocats. S’en désolant, il annonce que le journal va interjeter appel, non sans manquer de relever le caractère particulièrement sévère du verdict
justice est rendue à ABC j espere qu’elle fera juruPrudence car cergains journalistes si on peut les appeler ainsi passent tout le temps a calomnier des honnêtes citoyens ( on peut ne pa etre d accord avec abc ou ne pas partager ses opinions) mais tout le monde sait que c est un homme droit rigoureux integre qui a le sens de l honneur jamais de compromissions nit kou nieme deug ta ragaloul loumouy wakh les journalistes doivent verifier leurs sources car derriere la personne dixfamee iil ya sa famille ses amis
wasalam
C’est ce qu’on appelle un délit d’opinions ! Dans quel pays de droit condamnerait-on un journaliste ou un journal ? Cela ne peut se passer que dans notre pays, et je me demande comment les conseils de ces messieurs et ceux du jour se sont laisser faire jusqu’à perdre ce procès, et j’espère qu’il vont faire appel.
Rappel : Limogé du gouvernement, contesté et mis en minorité dans son parti, l’Abc de la solitude». Abc y était notamment qualifié de «fossoyeur de la diplomatie (sunugaalienne) et de semeur de zizanie en chef au sein du parti présidentiel l’APR». Se sentant diffamé, Abc avait porté plainte pour «laver son honneur» et «sauver sa dignité»
@Sadaga
Un de ces pays de droit s’appelle le Royaume Uni, qui la terre de predilection de tous les americains qui se sentent diffame par les titres de Rupert Murdoch.
Je suis d’accord sur le principe de liberte de presse mais au Senegal ce qui se passe avec la presse a peage, calomnieuse et sensationnelle a volonte est une insulte a ce pilier important de la democratie. Tout y va: titre racoleur (qui n’ont pas bcp a voir avec le contenu de l’article, articiels legers et tendencieux, insultes et injures….
Dommage qu’on a pas encore une Justice independante et une presse responsable, capable de prouver ses ecrits et de policer sa corporation.
Franchement on a d’autres choses bcp plus serieuses a faire.
Cato
@ Cato :Justement, j’ai toujours milité en faveur de la non dépénalisation des délits de presse que certains homme de média réclamait orbi et urbi depuis des années pour la bonne et simple raison que cela aurait donné un permis d’injurier, de diffamer sans aucune conséquence pénale et ce serait scandaleux pour notre démocratie comme pour toutes les autres.
Je ne suis pas d’accord avec cette condamnation compte tenu de ce qu’on nous être le motif du délit, à moins qu’il y en ait d’autres que j’ignore!
Au Sénégal, depuis quelques années, des journaux se sont laissé aller à des légèretés dans la diffamation et l’injure qui aurait valu à leurs auteurs de très graves conséquences ailleurs, c’est sûr! Limitons-nous pour l’instant à ce qui vaut cette condamnation au journal et à ces deux journalistes;
les journalistes sont des citoyens comme les autres:ils ne sont pas au-dessus de la loi.Quand on fait une diffamation la victime souffre mais aussi sa famille et ses proches.Les journalistes senegalais ne commetent point de delits d’opinions mais des « delits d’affirmations gratuite ».