Abdoulaye Cisse revient sur les négociations à Banjul entre Conde et Jammeh, Adama Barrow…..
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Bien analysé et bien dit. Clair et net. Il faut maintenant monter un dossier d’accusation étayé par des témoignages libres et des écrits, et traduire au besoin Yaya Jammef devant la CPI ou les instances extraordinaires de dakar qui ont jugé Habré.
très belle analyse, en vérité. il faudrait rapprocher la prestation de
serment à l’ambassade de gambie à dakar (extraterriotorialité)
du président adama barrow avec le coup de force feu mamadou dia
en 1962; une majorité de députés se sont déportés chez feu le président
lamine guèye où ils ont voté la motion de défiance qui a fait tombé le
président du conseil de l’époque (feu mamadou dia) célant ainsi son sort.
un peu d’histoire pour étayer le raisonnement de abdoulaye cissé qui
montre qu’il est bien introduit. bravo M. Cissé.
PS : il serait bon de s’attacher les services de consultants dans différents
domaines (diplomatie, politique, etc.)
scellant ainsi le sort du président du conseil de l’époque…. avec toutes mes excuses.
Bravo à Afrique et Autorités sénégalaises mais aussi à la CEDEAO de Da Souza.
Les efforts des diplomates africains ont été récompensés par cette paix malgré l’entêtement de l’illuminé de kanilaï..
Malgré sa posture de négociateur par chantage, le but recherché par les Africains épris de paix a été atteint.
1- Empécher Jammeh de prolonger indûment son mandat qu’il a fait voter il y a 4 jours par son parlement illégitime
2- le chasser loin de la Gambie, lui qui croyait nécessaire de tout y compris la justice de son pays
3- Installer un nouveau président en la personne de Mr. Adama Barro
A M N I S T I E mais pas A M N E S I E.
Merci à Abdel Aziz et à notre frère Condé de Guinée.
Même si ce dernier qui a de boulot dans son pays, a dû faire plusieurs aller retours et a été retenu plus de 24 hres à Banjul. Il a pu gérer avec tact les facéties du Raspoutine Diémé de KAniulaï le professor qui soignait des maladies tout en vendant du pain, du bois des voitures et des armes.
Certaines de ces conditions proposées par le camp de Jammeh ont été refusées . Elles ne sont donc consignées dans le document final signé avec la CEDEAO.
D’ailleurs, le Sénégal à juste titre a bien fait d’interdire qu’il survole son espace aérien par l’aéronef contenant la ce spécimen de cet autocrate narcissique. L’affaire de Boy a été son dernier baroud de crétin . Ca lui aura bien porté » bonheur dans sa haine » névrotique contre le Sénégal.
Bravo à Condé, bravo à Abdel Aziz, pour avoir réussi à empêcher à des africains de s’entretuer sous le sourire moqueur des ennemis masqués. Pourvu que cela serve de leçon à la CEDEAO de comprendre qu’il y a possibilité de régler des affaires sans mettre la guerre en avant. Défaite totale de tous les va t en guerre. Défaite de ceux qui sont allés jusqu’à chercher des Sélbé Ndom pour faire sourire de plaisir par ses prédictions d’un Jammeh tué. C’est dire qu’il y en a à qui cela aurait fait plaisir. Pour avoir réussi à l’éviter, bravo.
Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès dit-on. Espérons que la CEDEAO améliorera, la prochaine fois, son mauvais arrangement. L’Afrique n’a rien à gagner dans des forces qui violent les principes. Et le principe que l’arrangement de la CEDEAO a violé c’est la non attente de la désignation d’un vainqueur par le conseil constitutionnel gambien. En exemple, pour imposer le candidat Ouattara comme président à la place du candidat Gbagbo, la France de Sarkozy avait quand même fait l’effort de forcer le juge Yao Ndré à redéclarer Ouattara vainqueur, alors qu’il avait déclaré Gbagbo vainqueur. Une ridicule façon d’y mettre la forme légale, mais quand même… la forme est sauve. Ce mauvais arrangement installe un président qui n’est pas encore désigné par le conseil constitutionnel de son pays, un président qui n’a pas prêté serment légalement prévue par la loi de son pays, un président qui part donc avec une faiblesse. Pas facile à comprendre pour le moment, surtout à ce moment d’échauffement des esprits. C’est là une amélioration des arrangements sur laquelle la CEDEAO doit se pencher prochainement.
NB: Pour les insulteurs professionnel qui m’attendent la bouche pleine, je vous conseille de la garder pleine, et je vous donne rendez vous sur mon texte suivant sur la même page, inchallah.
Merci Monsieur Cissé,
Analyse cohérente et concise menée avec discernement à partir de faits objectifs.
Continuez à vous améliorer avec humilité.
Et où sont les fanatisés de Macky qui tenaient à nous mettre leur cube bouillon de « leadership du président Macky » dans toutes les sauces ?
Ce sont là les termes de l’accord qui permis d’éviter la guerre entre africains. Hors des médias sous contrôle de Macky Sall, voici la même information en Guinée:
http://guineenews.org/amnestie-totale-accordee-a-yaya-jammeh-la-cedeao-remercie-la-mediation-du-president-alpha-conde/
La même au Niger:
http://www.nigerinter.com/2017/01/resolution-de-la-cedeao-sur-la-gambie/
La même information en Mauritanie:
http://echarghtoday.com/node/4873
La même aux Nations Unies:
https://www.un.org/sg/en/content/note-correspondents/2017-01-21/note-correspondents-joint-declaration-political-situation
La même au Nigéria:
http://articles.onlinenigeria.com/news/8504-the-deal-we-made-before-yahya-jammeh-left-gambia-ecowas-un-au-issue-statement.html
Bref la même information partout dans le monde. Il n’y a que dans la communication de Macky Sall, et au sein de ses fanatisés que l’on rencontre une blessure à ce que les choses se déroulent de cette façon. Ce communiqué, officiel, a remercié tout le monde, en c itant les noms des présidents qui y ont participé, sauf celui de Macky Sall. Juste pour dire à sa communication qu’il y a pas possibilité de tirer, ici, la couverture pour Macky Sall. On aurait dit que la CEDEAO aussi, comme tous les sénégalais, en a marre de voir s’imposer le cube bouillon Macky à toutes les sauces.Encore une leçon des anglophones d’Afrique aux pays africains francophones. C’est dire que s’il n’y a pas de Bolloré à tirer les ficelles, derrière, l’Afrique peut régler ses problèmes sans effusion de sang. Mais tant que les intérêts des Bolloré seront mis en avant, la vendetta sera une règle de gouvernance.