Soumis aux pressions contradictoires de demandes politiques hétérogènes, Abdoulaye Wade ne dispose plus de repères qui lui permettent de s’orienter. Force est de reconnaitre que pour une personne du quatrième âge, l’exercice est difficile. Entre la volonté de partir pour préserver la paix au Sénégal et le désir de rester dans une tentative de se faire succéder par son fils et assurer la sécurité de sa bande de prédateurs, le choix est cornélien.
Autrefois siège d’une institution, le Palais de la République est devenu aujourd’hui un laboratoire d’idées politiques où des apprentis sorciers en communication et en politique politicienne redoublent d’efforts pour imaginer toutes stratégies possibles afin de garantir à Abdoulaye Wade un troisième mandat, conscients qu’ils sont que le Conseil constitutionnel dans ses dispositions actuelles, n’est pas prêt à valider sa candidature.