Un militant d’un parti soutenant Alassane Ouattara, reconnu président de Côte d’Ivoire par la communauté internationale, a été tué mardi lors d’une perquisition des forces de l’ordre loyales à son
rival Laurent Gbagbo, a annoncé mardi le gouvernement Gbagbo.
« Un militant est décédé des suites de ses blessures », selon un communiqué du ministère de l’Intérieur lu à la télévision d’Etat, affirmant qu’il était armé d’un couteau et avait tenté d’agresser les policiers et gendarmes.
Au cours de cette perquisition au siège du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) à Abidjan – qui est aussi le siège de la coalition pro-Ouattara – menée à la suite d' »agressions » dans le quartier, « 63 personnes ont été interpellées, huit blessées, dont sept policiers », selon la même
source.
« Des machettes, des couteaux, des poignards, des amulettes et des gris-gris » ont été saisis, a indiqué le ministère.
Un responsable du PDCI, le général Gaston Ouassénan Koné, avait auparavant indiqué à l’AFP que des policiers avaient fait irruption tôt mardi matin au siège de son parti après avoir appris l’existence « de caches d’armes », ajoutant qu’ils avaient « tiré » et qu’il y avait eu « des blessés ».
A New York, un porte-parole de l’ONU a indiqué qu’une patrouille de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (Onuci) avait vainement tenté de se rendre au siège du PDCI pour savoir ce que s’y était passé. « Une fois encore, nous appelons au calme » pour éviter « un bain de sang », a-t-il affirmé
afp