Ancien porte-parole du chef de l’État, Abou Abel Thiam est désormais le président du Collège de l’Artp. Dans cet entretien exclusif avec SenePlus, il tire le bilan des deux ans au pouvoir de Macky Sall, rappelle le cap du régime en place pour les trois prochaines années et analyse les remous qui secouent l’Apr, le parti du Président.
Macky Sall a bouclé deux ans à la tête du Sénégal. Comment appréciez-vous son bilan d’étape ?
En deux ans, le Président Macky Sall a beaucoup fait. Il est arrivé au pouvoir en promettant aux Sénégalais d’améliorer leurs conditions de vie. Il a tenu parole. Il a augmenté les salaires à travers la diminution de l’impôt sur le revenu. Il a relevé le pouvoir d’achat des Sénégalais en baissant les prixdes denrées de première nécessité. En moins de deux ans, le Président a résolu le problème fondamental du Sénégal durant la dernière décennie : la distribution de l’énergie électrique. En plus de cela, il s’est occupé des couches les plus défavorisées avec les bourses de sécurité familiales et la Couverture maladie universelle. Au plan immatériel, le président de la République a engagé un chantier extrêmement important, qui est la reddition des comptes. Et cela ne devrait surprendre personne parce que l’action politique du président de la République a été construite autour de cela. Et Macky Sall n’a pas commencé la reddition des comptes aujourd’hui. Rappelez-vous en 2008, il était président de l’Assemblée nationale, Abdoulaye Wade était président de la République. Il a demandé au fils d’Abdoulaye Wade, Karim Wade, de se présenter devant la représentation nationale pour rendre compte de sa gestion de l’Anoci. Nous n’étions pas encore au pouvoir.
La question du chômage est en l’état. Et malgré les efforts du gouvernement que vous avez soulignés tout à l’heure, le coût de la vie reste élevé et tout le monde n’a pas accès à des soins de santé de qualité. Donc il y a forcément des points d’insatisfaction dans le bilan. Êtes-vous d’accord ?
Je ne dirais pas ‘’points d’insatisfaction’’, mais des fragilités. Lesquelles sont moins liées à la façon de gérer le pouvoir qu’aux possibilités du pays. Il faut que les gens retiennent que le Sénégal est un pays extrêmement pauvre. Nous avons un budget de 2500 milliards de francs Cfa. C’est absolument rien à l’échelle d’un pays de 13 millions d’habitants. Dans un pays où on doit soigner, éduquer, équiper l’armée, construire des routes, etc., 2500 milliards c’est presqu’une goutte d’eau. Notre point de fragilité, c’est notre pauvreté. L’autre aspect, c’est que nous ne travaillons pas autant que nous devrions le faire. Il faudrait que l’on travaille beaucoup plus. Si les Coréens, par exemple, sont au niveau de développement où ils sont, ce n’est pas un hasard. J’ai été dans ce pays, j’ai vu comment les gens s’acharnent au travail. J’aimerais aussi que ceux qui sont au pouvoir occupent moins les pages des journaux.
Justement, les responsables de l’Apr font de plus en plus la Une de la presse à causes de luttes intestines violentes. Comment analysez-vous cette situation ?
L’Apr est en train de pâtir de sa précocité. C’est normal qu’il y ait ces genres de problèmes. L’autre aspect, c’est que l’Apr n’est pas un parti structuré. Ceux qui sont là et qui évoquent une légitimité fondée sur l’ancienneté dans le parti seront toujours en confrontation avec les nouveaux venus. Pourvu que tout cela reste bordé dans les limites du tolérable pour qu’il n’y ait pas de débordement, qu’il n’y ait pas de troubles à l’ordre public. Mais la confrontation politique, la confrontation des idées, l’émulation et l’adversité contrôlée, il n’y a rien de plus normal dans un parti politique. Maintenant le risque c’est que ça dénature notre image. Si un parti s’amuse jusqu’à ce qu’à chacune de ses sorties, des sabres et des armes à feu sortent, il y a un risque que son image soit dénaturée.
Quel doit être le cap pour les trois dernières années du premier mandat de Macky Sall ?
Le cap a été défini à travers le Plan Sénégal émergent. L’objectif est de passer à un taux de croissance annuel à deux chiffres. Pour cela, il faut une université apaisée, que les gens se mettent au travail… Je suis sûr qu’avec l’engagement et l’éthique du Président Macky Sall, si les gens se mettent au travail, on s’en sortira. Maintenant, il y a une querelle qui est faite au Président Macky Sall et dont je suis absolument content. Je l’ai entendu la rapporter la dernière fois en réunion politique : les gens disent qu’il est radin. À mon avis, il est préférable d’avoir un président radin, qui ne prend pas l’argent public pour paraître généreux, plutôt que d’avoir un président qui prend toute la caisse pour distribuer l’argent à ses amis. Ceux qui aujourd’hui pleurent la générosité d’un président ce sont ceux-là qui avaient pris l’habitude d’acquérir de l’argent de façon vertigineuse.
L’un des principaux engagements de Macky Sall durant sa campagne, c’était la réforme des institutions. La commission chargée de plancher sur les réformes en question a déposé son rapport, mais elle a essuyé de virulentes critiques de membre de l’Apr, notamment. Ces réactions vous ont-elles surpris ?
Ce qui est surprenant c’est que les gens soient surpris que le Président dise que la décision lui appartient. Il n’y a rien de nouveau. Tout le monde- je l’espère- admet que dans une République c’est le Président qui décide. Attendons que le président apprécie le rapport dans ses conclusions et, en dernier ressort, prenne des décisions et les soumette à l’Assemblée nationale.
Parmi les points essentiels des réformes attendues, il y a la réduction de 7 à 5 ans du mandat de Macky Sall, conformément à son engagement maintes fois réitéré. Quelle voie vous semble plus indiquée pour faire passer la loi ?
Le plus important c’est le respect de l’engagement fait devant les Sénégalais. Le Président s’est engagé à réduire son mandat de sept à cinq ans. Que cela soit fait par voie référendaire ou par voie parlementaire, le plus important est qu’on aboutisse au même résultat.
Êtes-vous conscient que la loi pourrait être rejetée, si elle devait passer par l’Assemblée nationale ?
L’Assemblée nationale est composée d’une Majorité acquise au président de la République. Comme le Président a fait sa promesse, l’a répétée et clamée partout, je crois que l’Assemblée ne peut pas aller à contre courant de la volonté du président de la République dans ce sens.
Cela n’empêche pas que des députés de l’Apr déclarent ouvertement leur opposition au projet ?
Que des députés émettent leur avis, il n’y a rien de plus normal. On est en démocratie. Rien ne devrait empêcher la loi de passer, si elle est soumise à l’Assemblée nationale.
Comment avez-vous accueilli la décision de Moustapha Niasse de soutenir la candidature de Macky Sall pour un second mandat ?
Je me félicite de cette décision du Président Moustapha Niasse. C’est un homme politique chevronné, très expérimenté, qui a une grande connaissance de l’État et de la politique, qui a fait une appréciation de la situation pour porter son choix, son affection et son amitié sur le Président Macky Sall. Je ne peux que m’en féliciter.
DEPUIS HIER ON ENTEND LES VALETS DE MACKY SALL FAIRE DES ELOGES ET DES AUTO CONGRATULATIONS APRES DEUX DE DESASTRE D’ERRANCE ET DE PILOTAGE A VUE DANS LA GESSTION DE L’ETAT
DU YOUNOU YOKUTE VITE ENTERRE CAR UTOPIQUE LES MAGICIENS SORCIERS QUI ENTOURENT LE STAGIAIRE PRESIDENT ONT TROUVE UN AUTRE MIRAGE LE PLAN SENEGAL ENDETTEMENT (P.S.E) QUI SERA INELUCTABLEMENT AUSSI DESASTREUX QUE LES PLANS D’AJUSTEMENT STRUCTURELS INITIES AU DEBUT DES ANNEES 80
ABDOU ABEL THIAM EST UN MINABLE SORTI DU NEANT ANCIEN JOURNALISTE DE WALF QUI TIRAIT LE DIABLE PAR LA QUEUE IL EST DEVENU EN DEUX ANS UN MULTIMILLIONNAIRE A FORCE D’OCUPER DES POSTES JUTEUX CE MINABLE JOURNALISTE ANCIEN INSTITUTEUR A VU SON SALAIRE MULTIPLIE PAR 20 RECOMPENSANT AINSI SON LARBINISME ZELE EHONTE
ABOU ABEL THIAM A RAISON MACKY SALL A RESOLU SON PROBLEME FONDAMENTAL IL L’A FAIT PASSER DE PAUVRE JOURNALISTE A UN HOMME RICHE EN DEUX ANS
bon pour fann ce fou à lier de abouabel
quel senegal ?
ce mec délire grave