Le ministre de la de la Communication, des Télécommunications et des Technologies de l’information et de la communication (Tic), Abou Lô a entamé une série de visite dans les différents organes et groupe de presse. Cette visite de courtoisie l’a conduit hier dans les locaux de Sud Quotidien a été un prétexte pour Abou Lô d’exprimer le sentiment que «Sud» qui «a des journalistes qui symbolisent l’esprit de l’information et l’esprit du service public» est la «mémoire de la presse sénégalaise».
Venu hier, mardi 08 août rendre visite au personnel de Sud Quotidien, le ministre de la Communication, des Télécommunications et des Tic, Abou Lô a salué l’expérience et l’expertise de Groupe Sud Communication qui va bientôt souffler ses 26 bougies dans le paysage médiatique sénégalais. Sud Quotidien a en son sein «des journalistes qui ont marqué l’histoire de cette presse», a laissé entendre Abdou Lô. Mieux, le quotidien du groupe «est à la fois un journal d’information et de formation parce qu’il s’adresse à un public particulier, pour ne pas dire à l’élite Sénégalaise. C’est aussi ce même Groupe qui a lancé la première radio privée au Sénégal : Sud Fm», a affirmé le ministre de la Communication.
Pour lui, ce qui est surtout fascinant dans ce Groupe «c’est l’esprit de famille et la convivialité qui y existe (…) Beaucoup quittent, mais reviennent après, parce qu’il y a quelque chose qui les retienne qui est plus fort que l’activité professionnelle et plus important que les salaires». Avant d’ajouter que c’est un genre d’entreprise qu’il faudra encourager malgré les difficultés rencontrées par cette maison de presse : «Vous continuez à éclairer le Sénégal».
Abou Lô a rappelé par ailleurs : «nous ne pouvons qu’être fier de ce Groupe, remercier les acteurs et aussi garder une mémoire particulière aux regrettés qui ont quitté ce monde, je veux nommer Madior Fall, Cherif Edvalide Sèye, Ahmath Dieng et d’autres. C’est l’occasion encore une fois de plus de présenter nos condoléances les plus attristées à leur famille».
Auparavant, après avoir fait un rappel sur le Groupe Sud Communication, depuis sa création, le président Babacar Touré est revenu ce qui gouverne les journalistes du Groupe. Selon lui, «notre marque, c’est qu’on a une instance qui nous gouverne : c’est l’éthique et la déontologie. Nous sommes un privé dans le domaine de l’organisationnel, mais public du fait que nous avons entrepris beaucoup de choses pour être une presse digne et responsable à la recherche de la vérité par des faits».
Revenant sur la prolifération et la dispersion de la presse, « ce qui pose un problème », Babacar Touré, a estimé que les moyens pourraient être mis en commun pour faire face aux chantiers et la mise en place d’une presse forte au Sénégal. Il n’a pas manqué de souligner que non seulement la presse Sénégalaise a peu de moyens. Toutefois, ses responsables doivent «aider les autorités à les aider», a-t-il conseillé.
Le président du Groupe Sud Communication a rappelé aussi les membres fondateurs du Groupe sont parmi les initiateurs de l’adoption d’un cahier des charges rédigé pour renforcer le secteur au moment où la presse avait besoin d’accompagnement.
