Un journaliste de renom, Cheikh Yérim Seck, a été accusé de viol dans une auberge d’un autre journaliste de renommée internationale, Babacar Touré. Placé en garde-à-vue durant ce week-end, il sera présenté au procureur de la République dans les prochaines heures, en dépit des nombreuses médiations et fortes pressions. Il risque très gros, eu égard à la stature de sa présumée victime, fille d’un magistrat « puritain », à la reconstitution des faits et de ses aveux, par le biais de la Rédaction de son site, « Dakaractu.com ». Le film des évènements, ses non-dits et les tensions que l’acte commis par notre confrère a suscités.
Le journaliste Cheikh Yérim Seck est devenu très célèbre, depuis sa collaboration avec l’hebdomadaire panafricain, « Jeune Afrique ». Il faisait des navettes aériennes entre Paris et la sous-région ouest-africaine. Propriétaire du site « Dakaractu.com » et journaliste à la télévision « Africa 7 », il est, depuis samedi dernier, dans de sales draps, parce qu’accusé de viol par une fille de 19 ans. Nouvellement admise à l’examen du baccalauréat, elle faisait ses valises pour aller poursuivre ses études en France, à Montpellier précisément. Mais, sa vie a basculé en fin de la matinée de samedi dernier. Le film des évènements C’est la Rédaction du portail « Dakaractu.com », dont l’accusé est le propriétaire et directeur de publication, qui nous le raconte, à sa façon : « Hier samedi, le journaliste et directeur de publication du site Dakaractu.com, a été conduit à la caserne Samba Diéry Diallo, à la suite d’une plainte pour viol déposée par Boubou Diouf Tall, magistrat détaché au ministère de la Justice et sa fille Aïssatou Tall ». Précisons que M. Tall a été directeur des affaires juridiques, avant d’être nommé, sous l’ancien régime, président de l’Observatoire des lieux de Privation. Un « puritain », comme on le dépeint, partout où il a servi. La Rédaction de « Dakaractu.com », qui nous a fait parvenir sa version des faits du viol dont on accuse son Directeur de publication, Cheikh Yerim Seck, de lever quelques coins du voile : « Il lui est reproché d’avoir forcé la jeune fille à entretenir avec lui des rapports sexuels. Il se trouve que Cheikh Yérim Seck avait une relation amoureuse avec cette jeune fille, rencontrée lors d’une émission de télévision sur le monde étudiant (sic). C’est le coup de foudre, et la célébrité du garçon aidant, la jeune Aïssatou, 20 ans, s’entiche de lui et deux semaines durant, les deux tourtereaux s’envoient des sms langoureux et même parfois incandescents, surtout de la part de la jeune fille, dont les messages restés sur le cellulaire de Cheikh Yérim Seck, et présentés à la gendarmerie, révèlent malgré ses 20ans, un désir certain pour le journaliste vedette. Les choses se précisent et rendez-vous est pris entre les deux amants pour un câlin à l’hôtel Keur Madamel, ce dont ils conviennent pour ce samedi en fin de matinée ». Précisons que ledit hôtel appartient au patron du groupe Sud Communication, par ailleurs hommes d’affaires, le journaliste Babacar Touré, récemment nommé président du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (Cnra). La Rédaction de « Dakaractu.com » de glisser sa caméra, on ne sait trop comment, dans l’intimité de la chambre où Cheikh Yérim a entraîné sa dite folle amoureuse, malgré ses responsabilités professionnelles, sa notoriété et son statut de père de famille polygame : « Sans la tirer par les cheveux, ni lui avoir fait boire une drogue euphorisante, elle le suit dans une chambre de cet hôtel, et là, nul ne sait ce qui s’est passé, sauf que les deux amants ont eu effectivement un rapport sexuel. Forcé ? Pas forcé ? ». Version téléguidée, est-on tenté de se demander. Restons quand même avec la Rédaction de « Dakaractu.com », pour suivre ce qui se serait passé, après l’acte qu’elle a reconnu : « (…) les deux ressortent de l’hôtel sans que les préposés à la réception ne perçoivent de troubles majeurs chez la jeune fille, qui monte tout de même dans le véhicule de Cheikh Yérim Seck, pas du tout comme quelqu’un qui vient d’être violentée et violée ». Les journalistes de « Dakaractu.com » doivent avoir suivi leur patron durant toute son aventure. Laissons les poursuivre la narration des suites du « rapport sexuel », qu’ils reconnaissent, pour entrer avec eux dans la demeure des Tall : « Cheikh Yérim Seck, dont le corps ne porte aucune trace d’égratignure ni de coups, dépose la jeune fille à son domicile et rentre, pendant que Aïssatou, quelque peu ébranlée et affolée par le sang qui lui vient, consécutif à l’acte sexuel, et affolée par les conséquences de son geste amoureux s’ouvre de ses tourments à sa sœur, laquelle alerte sa mère, qui à son tour révèle la catastrophe à son mari. Lequel a un amour paternel énorme pour cette enfant qui est tout pour lui et qu’il a éduquée selon des principes rigoureux. Cela va être terrible pour elle. Elle ne peut accepter de trahir son père ainsi et évoque évidemment un viol, ne pouvant se résoudre à détruire l’image que son père avait d’elle ni pulvériser les rêves qu’il nourrissait à son égard. En plus, Aïssatou est sur le point d’aller rejoindre Montpellier pour ses études, et ce faux-pas compromet ce projet. Fou de rage, Boubou Diouf Tall fonce à la gendarmerie et fait convoquer Cheikh Yérim Seck qui est interpellé et conduit à la caserne Samba Diéry Diallo où il subit un interrogatoire pour déterminer les circonstances exactes de ce qui s’est déroulé à la résidence Keur Madamel ». Et la Rédaction de « Dakaractu.com » de déduire qu’il est donc « un peu précipité de parler viol ». Il est vrai que seul le tribunal a la compétence de prononcer le verdict sur cette affaire.
Ce que la Rédaction de « Dakaractu.com » n’a pas dit
Ce que la Rédaction de « Dakaractu.com » a omis de dire, c’est que Cheikh Yérim a été interpellé par la brigade de Gendarmerie de Ngor, avant d’être acheminé à la brigade de recherches de la gendarmerie de Colobane. De sources sures, M. Seck avait déclaré à Mlle Tall, qui devait se rendre en France, qu’il allait lui présenter à un de ses amis, qui pourrait lui être d’un secours. Ensuite, selon des sources proches de la brigade de Colobane, les gendarmes ont procédé à la reconstitution des faits dans la soirée même du samedi. Y’a-t-il eu diligence de l’enquête, parce que l’oncle de la fille est le Secrétaire général du ministère de la Justice et son père magistrat ? La diligence de l’enquête a-t-elle plutôt opérée, pour mettre un terme aux nombreuses interventions et pressions pour faire libérer Cheikh Yérim Seck ? Car, de sources proches de la famille Tall, il y en a eu. « Même des pontes du régime, dont une femme que chacun voudrait compter parmi ses relations, ont essayé de convaincre M. Tall de retirer sa plainte ». Mais, si Cheikh Yérim a pondu une biographie sur le défunt magistrat Kéba Mbaye, père de l’actuel Premier ministre Abdoul Mbaye, M. Tall a été ferme : « Auriez-vous cédé, si c’était votre fille qui a été violée ? », aurait-il demandé à ses interlocuteurs. Pis, selon les mêmes sources, le magistrat, père de Aïssatou Tall aurait averti que si Cheikh Yérim Seck est libéré : « Je lui plongerai une balle dans la tête, quelles qu’en seront les conséquences ». Selon des sources proches du dossier, l’accusé aurait même déclaré, « pour se tirer d’affaire », être prêt à épouser sa prétendue victime. Une proposition à l’allure d’aveu. En tout cas, « l’affaire Cheikh Yérim », on ne peut pas l’appeler autrement, est très sérieuse. Il s’y ajoute qu’elle survient dans un contexte où les magistrats ne sont plus en parfaite harmonie avec le nouveau régime, qui entend supprimer les fonds communs qui leur étaient jusque-là alloués. En somme, c’est dire que le très médiatisé journaliste Cheikh Yérim Seck est, comme, dans de très sales draps.
Alioune Badara DIALLO
loffice.sn
MAKK DOU TIAKHANE TE BOROME BIDIAAW DOU FONTO…MARIé ET PERE DE FAMILLE, CYS SE PERMET DE FORNIQUER DE GAUCHE A DROITE, C’EST LA SANCTION DU BON DIEU A TOUT PERE DE FAMILLE KI FORNIQUE A TOUT BOUT DE CHAMP. WA SALAM!!!
Ce père magistrat essaie de faire du trafic d’influence. Sa fille n’est pas mineure. Elle a quitté librement le domicile de son père et s’est rendue librement dans un hotel en compagnie d’un homme avec lequel avec elle n’a aucun lien ni de parenté, ni de travail.
Alors, Papa magistrat devait commencer par demander à sa fille pourquoi elle y est allée.
De nos jours, 99% des procès pour viol relèvent de fausses accusations. Le monde de la justice ne doit plus jouer l’hypocrisie au point de faire semblant d’ingnorer que beaucoup de filles harcèlent les hommes et les prient de leur faire l’a…..