XALIMANEWS-Saisi par le Docteur gynécologue Alfousseyni Gaye, qui fait l’objet de traques, menaces de mort et harcèlement, Amnesty International, par la voix de Seydi Gassama a réagi sur les ondes de Sud FM.
Amnesty international, saisi par le docteur Alfousseyni Gaye, le gynécologue qui avait établi le certificat médical dans l’affaire Adji Sarr-Ousmane Sonko, a déploré l’inertie de la Gendarmerie après de multiples plaintes de la victime.
« Nous avons effectivement était saisis par le docteur Gaye, il y’a une semaine sur les menaces qui pèsent sur sa securité. Des menaces répétés, des menaces qui font l’objet de plainte auprès de la gendarmerie de Ouakam, mais sans suite. Ces plaintes déposées pour les différentes menaces dont il fait l’objet. Nous avons des documents qui attestent qu’elle a été déposée. Ces plaintes sont restées sans suite et il a continué à recevoir des menaces. » A d’abord déclaré Seydi Gassama, avant de déplorer, « Nous vivons une situation absolument inacceptable et l’état sénégalais ne peut mettre des éléments de la Police pour surveiller la victime présumée de l’affaire Sweet Beauté et laisser les temoins faire l’objet de menaces. La protection des temoins est une obligation de l’État dans ce genre de situation », a-t-il ajouté avant de s’adresser aux autorités, « Nous interpellons les autorités sénégalaises, en l’occurence le Ministre de l’Interieur pour la sécurité des sénégalais. L’État du Sénégal a l’obligation d’assurer la sécurité du docteur Gaye, qui est évidemment l’un des principaux temoins dans cette affaire Sweet Beauty. », Seydi Gassama de préciser, « le certificat médical est l’une des pièces maitresses pour prouver une situation de viol. Si le medecin se trouve menacé, ce sera par des personnes qui evidemment veulent coute que coute accrediter la thèse qui sera en deçà de celle qui se trouve dans le certificat qu’il a établi. »