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Affaire Aidara Sylla – Pour la réfection de sa villa au Point E : Wade casque 1 milliard

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Abdoulaye Wade nourrit l’ambition de se doter d’une villa princière, à la dimension d’un ancien chef d’Etat. C’est la révélation de son porteur de mallettes, Alioune Aïdara Sylla lors de son face-à-face avec les enquêteurs de la Dic. L’ex-député libéral, placé sous mandat de dépôt hier soir, a avoué aux policiers que son mentor lui a remis 1 milliard de Francs Cfa pour la (seule) réfection de sa résidence du Point E.
C’est une réfection pas comme les autres. Surtout quand il s’agit d’une villa, un des «grands chantiers» d’un ancien chef d’Etat sénégalais. Abdou­la­ye Wade a demandé à son porteur de chèques, Alioune Aïdara Sylla, de réserver 1 milliard de Francs Cfa pour la réfection de sa résidence sise au Point E. Cet aveu a été fait aux enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic) par l’ancien député libéral lui-même. Le procès-verbal de l’enquête révèle que les travaux de réfection de la villa devraient être as­surés par la société Eiffage-Sénégal. Réalité ou simple faux justificatif ? L’enquête suit son cours. A cet ins­tant, M. Sylla a ainsi voulu édifier les enquêteurs sur la destination de deux chèques d’un montant global de 3 milliards de Francs Cfa qu’il détenait par devers lui, au moment de son interpellation à l’aéroport Léopold Sédar Senghor.
Il faut relever que la maison de Abdoulaye Wade sise au Point E est en chantier depuis plusieurs mois. Malgré tout, elle fait encore office de demeure pour Karim Wade alors que l’on parle de travaux d’agrandissement, de modifications supplémentaires. Pour combien de temps ? On l’ignore encore. En tous cas, aussitôt après sa passation de services avec son successeur Macky Sall, Abdou­la­ye Wade a emménagé dans une villa sise à Fann-Résidence et appartenant à son inconditionnel, par ailleurs ancien ministre des Affaires étrangères, Madické Niang. Une installation de l’ancien chef d’Etat qui n’a pas manqué de susciter débat au Sénégal. Il y recevait les militants et y présidait les réunions du Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds) jusqu’à ce qu’il entreprenne un voyage au Maroc et en France. Certains observateurs sont allés jusqu’à s’indigner d’un «défaut d’honneur» chez Karim Wade pour avoir été «incapable de loger son père dans ses appartements» au soir de la défaite électorale du 25 mars dernier.

[email protected]wade-maison

4 Commentaires

  1. Combien de temps faudra t-il à nos procureurs chargés de l’enquête pour nous éclairer sur l’origine des fonds ? Depuis quand n’a-ton plus le droit de dépenser son argent comme on veut ? Avec cette affaire, une sorte de jurisprudence est en train de voir le jour, et dans quelques années, si Dieu nous prête vie, nous ne manquerions pas de demander à l’actuel Président de la Républque Macky Sall de détailler au peuple comment il compte dépenser les vingt milliards de fcfa qu’il aura amassés légalement en 10 ou quatorze ans de pouvoirs!

  2. L’Obs , Le Populare, Le Quotidien n’y vont pas avec le dos de la cuillère dans cette affaire ! En quoi ces chèques sont-ils issus d’argent à « blanchir » ? L’argent n’appartiendrait-il à une personne bien identifiée, en la personne de l’ancien Président Abdoulaye Wade ? En quoi cet argent serait-il illégal ? Nos procureurs de la presse Madiambal Diagne, Youssou N’dour et Bara TALL VONT PEUT -ËTRE MENER DES ENQUËTES pour mieux informés nos compatriotes qu’on ne cesse de prendre pour des idiots ? Si Abdoulaye Wade n’a plus le droit d’utiliser ses milliards qu’en sera t-il de Macky Sall dans quelques années ? Comment les Sénégalais accepteront-ils de le voir « « manger » ses milliards comme bon lui semblera ? On peut dès maintenant commencer à en discuter pour savoir s’il aura le droit de construire un palais, d’en donner à sa famille ou à son Marabout etc. !

  3. Affaire Aliou Aïdara Sylla : le totalitarisme dénie le statut de mérite à un homme d’honneur exceptionnel.

    L’objectif majeur dans cette affaire, c’est tout simplement blanchir la mayonnaise d’un totalitarisme ambiant comme de système de gouvernance absolue.
    Celui qui est arrivé au pouvoir par les urnes populaires, « démocratise le totalitarisme d’état ». La bête reprend du poil. Dans la plupart des cas, tout régime autoritaire arrive au pouvoir par la voie des urnes. Le locataire du palais ne déroge point à la règle. C’est le propre de tout régime despotique. C’est la voie obscure de l’absolutisme. Pour commencer, une seule question. Mais qui peut croire en Afrique, sans être ridicule, que les biens mal acquis, spoliés et placés à l’étranger, puissent atterrir de plein droit dans la poche du contribuable africain astiqué ? Rapatriement des biens mal acquis, spoliés et placés à l’étranger ! Une terminologie très emphatique ! Mais cela n’engage que leurs auteurs et « leurs talibés » serviles qui y croient. A moins que le pays de la téranga, « le bon élève de francophonie », infirme l’exceptionnalité de la règle, jusqu’à preuve du contraire, ce qui équivaut à vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. En réalité, c’est une soustraction politique à libre cours, puisque les commanditaires principaux n’ont que des arrière-pensées dans la perspective d’engranger les seuls bénéfices politiques, demain, pour renouveler un mandat déjà mal parti. Et pour cause.
    Plutôt d’informer librement les citoyens, conformément à la liberté d’expression, inscrite à la constitution, une certaine abondance stérile, prend le contrepied de l’esprit républicain, se transforme vulgairement et de façon systématique, en machine de propagande, mécanique infernale, dont l’objectif premier reste, bien évidemment, la désinformation et la manipulation, tendant à couvrir par la ruse, le nouveau élu et sa garde rapprochée.
    Comme si cela ne suffisait encore, on en met une couche plus opaque, puisque le débat à l’Assemblée pour la levée de l’immunité parlementaire de trois est une faute politique grave contre la démocratie dans une république normale. C’est même contre productif, aux conséquences incalculables. Autrement dit, il n’y aura plus de députés du peuple et pour le peuple, mais, à contrario, des godillots de Macky Sall. C’est une confiscation indirecte du pouvoir du peuple souverain, libre et indépendant, qui les a élus que l’on remet en cause, dans les faits. C’est tout simplement du fascisme. C’est donc une trahison pure et simple contre les consciences collectives qu’on tient à aliéner, par ricochet. On ne vote pas en fonction des intérêts politiques, exclusifs d’un président de la république. Dans l’hypothèse d’un tel vote impensable, le totalitarisme de la gouvernance de Maky Sall s’installera définitivement dans ce pays. Il faut nécessairement un contre-pouvoir salutaire pour équilibrer les pouvoirs. Autrement dit, ce sera l’émergence d’une Assemblée nationale, qui deviendra de facto, une caisse de résonnance et d’enregistrements acquise pour les beaux yeux d’un dictateur pire que son prédécesseur décrié. On n’en a déjà un avant-goût amer avec le rapt d’un entrepreneur. Chaque magistère doit marquer son temps : hier, c’était Bara Tall, sous wade, aujourd’hui, c’est le tour d’Aliou Aïdara Sylla chez le coiffeur. La ressemblance des faits est étrange !
    Nous le martelons toujours : « un intellectuel n’est certainement pas un ramassis de connaissances mécaniques, abstraites, au service d’un quelconque politique, mais plutôt, une personne dont l’activité repose sur l’exercice de l’intelligence, qui s’engage dans la sphère publique pour faire part de ses analyses, de ses points de vue sur les sujets les plus variés ou pour défendre des valeurs, et qui dispose d’une forme d’autorité.
    Il est donc par excellence l’expression de la société par son autorité morale et son honneur qu’il met en jeu ; et non point un vulgaire opportuniste, s’autorisant tout, à dessein de changer constamment sa trajectoire, telle une girouette, en fonction de ses propres pulsions convertibles à la bonne météo du moment, par des pirouettes indignes que lui procure sa posture bouffonne, sur l’autel d’intérêts crypto personnels, bassement matériels, comme un arrière plan de notoriété. L’homme qu’on a élu à défaut et par dépit, ne peut être un visionnaire, tel qu’on tente de nous le présenter sous de faux postulats. Il est bien la doublure et le calque masqué de son clone.
    Une certaine stature supposée intellectuelle, convertie en chiens de garde perd ses pédales et verse dans l’ignominie la plus effroyable.
    Décidément, on est au cœur d’une justice des vainqueurs. C’est le moins que l’on puisse dire dans cette affaire sordide dans laquelle rien ne tient. Rien que des accusations stériles, hystériques. Notre chemin ne peut être que celui de la liberté pour faire jaillir la lumière, n’en déplaise à ceux qui ne veulent pas l’entendre de cette oreille !
    Macky Sall veut créer son groupe de presse, à l’instar de Berlusconi, son totem. Une première dans l’histoire politique d’un président de la république du pays de la téranga.
    Décidément, qu’on le veuille ou non, l’ex député, entrepreneur exceptionnel cristallise tous les regards, les délires et crée un cataclysme surréaliste, sans précédent dans tout l’échiquier politique de ce pays qui perd son Cocc Barma. Cet homme est-il si important au point de susciter autant de passions, de supputations les plus farfelues ? Une vérité établie. La sarabande envoyée aux charbons pour les besoins du service, dénie ouvertement le statut de mérite à cet homme exceptionnel, dont la peau est traînée dans la boue. Si les diplômes pouvaient développer un pays, ça se saurait depuis longtemps.

    Un paysan ne peut-il pas être un chef d’entreprise ? Seuls les intellectuels doivent avoir une place de choix dans ce pays inintelligible ? Hugo Chavez, cet ouvrier est devenu président de la république. Et le premier président des Etats-Unis était-il un intellectuel, Abraham Lincoln, le héros de la guerre de sécession ?
    Faut-il être borné pour insulter un tel homme ? En réalité, c’est à travers l’affaire Sylla qu’on tente sans le dire, ouvertement d’insulter le monde rural, les marabouts, les ouvriers etc. l’affaire est devenue comme telle, lorsque le politique tapis dans l’ombre tire les ficelles, en ouvrant le bal. C’est une faute politique d’une gravité exceptionnelle.
    Qui est le principal commanditaire qui menace l’identité nationale ? Veut-on créer une société de classe dans laquelle, seuls les instruits doivent être à l’endroit même ? L’identité nationale et la cohésion sociale sont menacées dans ce pays ? Et par qui ? Certains titres de presse au contenu pestilentiel ne sont rien d’autre qu’une odeur de charogne Prenons au hasard quelques titres ignominieux des auteurs hautement trempés de poison hautement toxiques, qui ne valent rien, si ce n n’est l’étroitesse de leur d’esprit dément. « Aïdara Sylla: de vendeur de pain à homme d’affaires », « dernière minute : Aidara Sylla sous mandat de dépôt », « Aïdara Sylla, le paysan qui construit des châteaux ». La même rengaine rime parfaitement avec la salissure nauséabonde de la rancune. De tels discours indignes renseignent que le seul responsable actif est le premier magistrat. Il n’y a aucun doute sur ce point là. Plus loin, encore, on boucle la boucle avec des chefs d’accusation bidon : « L’homme d’affaires Aliou Aïdara Sylla vient d’être placé sous mandat de dépôt par le doyen des juges au motif blanchiment, escroquerie, association de malfaiteurs ». Mais faut-il qu’ils puissent aller jusqu’au bout et démontrer avec des preuves tangibles ceux qu’ils avancent, sans traîner en justice celui qui est considéré comme « le ndéyi mbilgui », c’est-à-dire Abdoulaye ? Pour cela, pour le faire, il faut absolument porter la culotte.
    Dans cette hypothèse impensable, ce sera, assurément la garantie totale des grands déballages à haut débit illimité des salves croustillantes. A défaut, ils se ridiculiseront affreusement comme de pitoyables accusateurs sans cause réelle. Alors, peut-on vraiment accuser Aliou Aïdara Sylla, en épargnant son chef ? Apparemment, c’est ce cas de figure qu’ils optent pour éviter tout risque. En tout état de cause, inculpez Wade ou libérez Aïdara Sylla, comme le révèle Madiambal Diagne, est l’option la plus raisonnable. D’autre part, s’il y a dans ce pays des contrefacteurs indécrottables mouillés, l’action patriotique de certains compense admirablement la lâcheté de la bouffonnerie ordurière. C’est le cas du Docteur Mouhamadou Bamba Ndiaye, dans [opinion]- le régime du président Macky Sall sur une trajectoire d’autodestruction ?
    Nous reproduisons ses propos d’une vérité éclatante, sans appel : « Régime du Président Macky Sall sur une trajectoire d’autodestruction ? (De la nécessité de l’implication politique d’une autre génération de »religieux » !!!).
    En vérité, ce qui s’est passé entre 2000 et 2012, en termes de mal-gouvernance constitue un véritable naufrage financier qui devrait être considéré comme une haute trahison ; mais, à l’évidence, l’inculpation de l’Ancien Président Abdoulaye WADE risquerait d’entraîner une implosion de la République ; en effet, un tel scénario entraînerait forcément la mise en cause, au moins, de tous les hauts dignitaires de l’Ancien – Régime et leur inculpation pour ‘’complicité de haute trahison’’. Et personne ne peut nier la très lourde responsabilité de l’actuel Président de la République, Mr Macky Sall qui a accompagné le Président Abdoulaye Wade pendant 8 ans sur 12 années de pouvoir – et qui fut son directeur de campagne en 2007, positivant le bilan de son mentor et réussissant à coups de milliards à le réélire ; était-il de bonne foi ou nous cachait-il le chaos que son maître avait déjà installé ? Oui, nier sa responsabilité directe ou indirecte dans ce naufrage relève d’une amnésie certaine ou d’une hypocrisie morbide. Ainsi, pour être crédible dans sa croisade contre les ‘’pilleurs de la République’’, Mr Macky Sall devrait renoncer à ses droits constitutionnels et expliquer aux sénégalais l’origine de son fabuleux patrimoine – C’est là une exigence éthique ! »

    A suivre…
    Le combat continue !
    Ahmadou Diop

  4. Monsieur Diop, vraiment vous n’avez pas besoin de cette longue dissertation. Cinq phrases serait largement suffisant.Que Macky s’explique sur fonds, je suis tout à fait d’accord mais pas maintenant. Abdoulaye Wade est assez vieux pour aller à Rebeuss mais tous ses acolytes, comme l’avait prédit S. Mbacké Ndiaye, doivent aller en prison.

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