la suite des propos tenus ce jour par Monsieur Robert Bourgi, le Président Jacques Chirac m’a demandé de déposer plainte pour diffamation », a déclaré Me Veil avant d’ajouter: « Il est, pour le moins suspect et pour tout dire scandaleux, que Monsieur Bourgi ait attendu que le Président Chirac ne soit plus en mesure de se défendre pour soulager son âme délicate du poids écrasant qui, semble-t-il, pesait sur sa conscience depuis tant d’années ».
Robert Bourgi a décrit, dans le JDD, avec un luxe de détails des remises de fonds de la part de responsables politiques africains – « plusieurs dizaines de millions de Francs », « incalculable ! », dit-il – qu’il aurait opérées auprès de l’ex-président et l’ex-Premier ministre français entre 1997 et 2005.
Les accusations de Robert Bourgi interviennent alors que le procès des emplois présumés fictifs de la ville de Paris a débuté le 5 septembre, en l’absence de l’ancien président, dispensé d’assister aux audiences en raison de son état de santé.
Elles surviennent en outre quelques jours avant l’arrêt de la cour d’appel de Paris dans l’affaire Clearstream où Dominique de Villepin est mis en cause.
rewmi.com