On n’en a pas encore fini avec l’affaire de Cheikh Niass qui a malheureusement precipité l’affectation du lieutenant de police Amet Bêchir Ndiaye, chef du poste de police de Wakhinane Nimzath où le défunt émigré avait été placé en garde en vue avant d’être déféré au parquet du tribunal de Guediawaye. Il a ensuite été placé sous mandat de dépôt et envoyé au pavillon spécial de l’hôpital Aristide Le Dantec où il a finalement rendu l’âme pour cause d’hyperglycemie. Une mort dont le commissaire Ndiaye refuse d’endosser la responsabilité, tout en dénonçant la précipitation avec laquelle la hiérarchie de la police a voulu régler cette affaire en l’affectant à la direction de la formation nichée à l’école de police.
» Je suis traumatisé et bouleversé, mon honorabilité est entachée, ma réputation et celle de ma famille ternies » tel est le crie de cœur du lieutenant Bechir Ndiaye.
Voir sa famille et ses proches, souffrir et interpellés dans la rue parce que l’opinion considère leur père comme auteur de la mort de Cheikh Niass, semble terriblement affecter le lieutenant Ndiaye qui a le morale au plus bas, après l’acte d’affectation posée par le directeur générale de la police, Seydou Bocar Yague.
» je suis traumatisé et bouleversé. Mon honorabilité est entachée, ma réputation et celle de ma famille ternies ». Je voudrais vous exprimer mon profond désespoir, au regard de cette situation humiliante que je suis en train de vivre, alors qu’elle me semble de loin beaucoup moins délicate que le suicide du détenu impliqué dans l’affaire Boy Djinné », conclut Amet Bechir Ndiaye, ex commissaire de la police Wakhinane Nimzath.