Xalima news – L’affaire du contentieux entre l’homme d’affaires nigérian Aliko Dangote et les héritiers de feu Serigne Saliou Mbacké est en train d’évoluer positivement, depuis la récente audience accordée par Macky Sall à Serigne Bass Abdou Khadre, envoyé spécial du Khalife général des Mourides. Nos sources qui suivent cette affaire de près indiquent que deux émissaires de l’homme d’affaires nigérian se trouvent présentement dans la capitale du mouridisme pour trouver une issue définitive au contentieux. Les choses en sont donc en leur phase finale. EnQuête écrivait déjà que le ‘’protocole de Bustaan’’, portant sur quelque 6,6 milliards de francs Cfa, allait être réactivé. Il faut savoir qu’après la période de crise qui a été très rude pour toutes les parties engagées dans le conflit, le Nigérian Aliko Dangote avait donné son aval pour que soit mis en œuvre l’accord de dédommager les héritiers de Serigne Saliou, relativement à l’empiétement du domaine du feu marabout par la cimenterie construite par le Nigérian dans la zone de Pout, région de Thiès. Contrairement à la dernière fois, des mesures de prudence ont été prises par les différents acteurs de la crise pour éviter à tout prix les pièges qui ont fait capoter la première grande opération de médiation. Beaucoup de gros calibres de la place y avaient laissé tellement de plumes qu’ils ne veulent d’ailleurs plus se mêler à cette affaire.
Source: « EnQuête »
QU’on soit mouride ou autre, croyant ou agnostique, la seule question qui vaille d’être posée, dans cette affaire est celle – ci : Quand, comment et à combien ces terres avaient été acquises par les prétendants maraboutiques?
Malheureusement, dans notre pays les intellectuels, les hommes politiques, et autres leaders d’opinions se sont aplatis depuis belles lurette face à cette forme de prévarication, de peur peut-être de ne pas franchir, après leur mort les porte du paradis promis. Je suis un fervent admirateur de notre vénéré Saint Cheikh Ahmadou Bamba (rta) qui ne se serait jamais mêlé à ce genre de transaction.
Où sont nos intellectuels ?
Où sont ceux qui prétendaient défendre le peuple dans les années 60 ?
Auraient-ils peur de se prononcer en leur âme et conscience, en ayant comme seul juge notre Seigneur ?
Pourquoi oser taper sur nos gouvernants du temporel et raser les murs quand il s’agit de religieux ?