Le ministre de l’Éducation nationale qui visitait les écoles en banlieue, en prélude à la rentrée des classes a réagi à l’arrêt de la Cour suprême qui a invalidé, mercredi 23 septembre dernier, l’arrêté portant annulation d’admission des 690 élèves-maîtres. « Une fois que nous avons l’arrêt, nous indiquerons la conduite à tenir, mais ce qui est constat dans cette affaire-là, c’est qu’il y a eu fraude », dit le ministre, précisant toutefois : « je n’ai pas dit que tous les élèves-maitres ont acheté leur place, ce que j’ai dit, c’est qu’il y a certains élèves-maîtres qui ont eu à donner de l’argent pour qu’on gonfle leurs notes. Certainement quand on le sait au Sénégal, quelqu’un qui a peut-être son neveu là-dedans ne va pas lui demander de l’argent, mais il a fait gonfler sa note parce que cette personne a des relations ».
Et ça, poursuit M. Thiam, « c’est établi de façon certaine. Parce que nous avons les copies des élèves, d’un candidat où on a 5, nous avons le relevé du correcteur où il a mis 5, nous avons la note qui a été saisie qui est 13 ou 14. La personne qui a saisissait les notes a été interrogé sur procès-verbal, cette personne a reconnu avoir gonflé les notes. C’est établi qu’il y a un problème ». Maintenant, poursuit Serigne Mbaye Thiam, « le droit est très fin, il peut y avoir des problèmes dans la procédure de forme, mais pour tous les 690, nous avons le relevé de notes manuscrit et correcteur, nous avons les copies, nous avons la note qui a été saisie, nous avons le jour, la minute, la seconde où la note a été modifiée dans l’ordinateur ». Il renseigne qu' »il y a même des notes qui ont été touchées après la réunion de la commission de délibération qui a eu lieu le 11 mars 2014″.
Le Populaire
vous avez raison et vous avez bien agi. il faut lutter contre la tricherie, la nullité. laisser ces dit syndicalistes gazouiller