JUSTICE – Il a assuré à des journaliste américains qu’il «sait» que Dominique Strauss-Kahn «a fait ce qu’il a fait» à la femme de chambre du Sofitel…
Le «fiancé», actuellement en prison, de la victime présumée de Dominique Strauss-Kahn a assuré à des journalistes du site d’information The Daily Beastque ce dernier «a fait ce qu’il a fait», rapporte l’entretien paru ce mercredi. Une partie de l’enregistrement de la conversation téléphonique entre cet homme et la jeune femme, le 15 mai dernier, au lendemain de l’agression sexuelle présumée, a amené le bureau du procureur à douter de la crédibilité de la Guinéenne de 32 ans, et le juge Obus à remettre en liberté sur parole l’ancien patron du Fonds monétaire international (FMI).
Les journalistes ont rencontré Amara Tarawally, un homme «calme, de stature moyenne et aux traits réguliers, vêtu d’une tenue carcérale», au pénitencier d’Eloy en Arizona. Accusé de trafic de cannabis, il est en attente d’une décision d’expulsion, selon le site d’information. L’avocat Kenneth Thompson, qui défend la victime présumée, a demandé à plusieurs reprises le droit pour sa cliente d’avoir accès à l’enregistrement complet de la conversation téléphonique, afin de vérifier le contexte exact dans lequel elle a été menée.
Un récit confus
Le récit de cet homme de 35 ans, identifié par le Daily Beast comme Amara Tarawally, un Sierra-Léonais de 35 ans, est assez confus et comporte des contradictions, mais ce dernier affirme aux reporters: «Je sais qu’il (DSK) a fait ce qu’il a fait» à la femme de chambre de l’hôtel Sofitel le 14 mai dernier. «Si Tarawally confirme que la jeune femme était effondrée, c’est une autre preuve que Dominique Strauss-Kahn l’a agressée sexuellement dans cette chambre d’hôtel, et qu’il est absurde de parler d’acte consensuel», a souligné Kenneth Thompson au Daily Beast.
Amara Tarawally, dont la nature exacte des relations avec la Guinéenne n’est pas claire, et qui semble avoir plusieurs autres femmes, la décrit comme «une femme très honnête», qu’il a rencontrée «il y a six ou sept ans». Il dément avoir déposé de l’argent sur un compte bancaire appartenant à la jeune femme. «C’est absolument faux», dit-il. Concernant l’agression présumée, il assure aux journalistes que sa fiancée «n’avait aucune raison de mentir», avant de conclure: «Je lui dis prie, prie, prie.»