Le ministre des Sports, Matar Ba, ne devait parler dans l’affaire Lamine Diack qui est accusé de corruption par des juges français. Tout en défendant l’ancien l’ancien président de la Fédération mondial d’athlétisme, El Hadj Daouda Faye dit Vava, qui a fait face à la presse hier, vendredi 6 novembre, soutient que le ministre des Sports devait plutôt laisser le soin au mouvement associatif et particulièrement à la fédération d’athlétisme de se prononcer.
L’ancien ministre des sports du Sénégal, El Hadj Daouda Faye, dit Vava, n’a pas manqué l’actuel ministre des sports du Sénégal Matar Bâ qui s’est prononcé au lendemain de la mise en examen de Lamine Diack, ancien président de l’IAAF accusé de corruption.
Pour lui, le ministre des sports devait laisser le soin à la fédération nationale d’athlétisme et au mouvement associatif le soin de se prononcer sur cette affaire. «J’ai entendu à travers la presse que le ministre des sports a réagi, mais moi je ne l’aurai pas fait en tant que ministre. Il appartient au monde associatif de réagir, de s’en occuper», a-t-il laissé entendre.
«Le ministre représente déjà un Etat. Or l’Etat doit avoir des coudées diplomatiques. Même si tu le penses, il y a une manière de le dire et des voies autorisées pour le faire. La fédération pouvait le dire, de même que le mouvement associatif, mais l’Etat n’a pas à se mêler du sport au plan même national, à fortiori au plan international», poursuit-il.
Dans ses explications, Vava fait savoir que personne n’a entendu le gouvernement français réagir lors de l’affaire qui a accablé Michel Platini à la FIFA. «Vous n’avez pas entendu le gouvernement français parler de l’affaire Platini, par contre la fédération et les journalistes ont parlé», a-t-il défendu.
« Le caractère et le cursus de Diack ne permet pas d’y penser »
Toutefois, El Hadj Daouda Faye « Vava » refuse de croire que «le président Lamine Diack ait pu sciemment participer à ce genre de choses. Parce que c’est un athlète qui a pratiqué pendant de longues années et qui n’a jamais côtoyé des histoires de dopage en tant qu’athlète, en tant que dirigeant de club, en tant que dirigeant de fédération».
Et de poursuivre : «Je ne le vois pas maintenant au crépuscule d’une carrière aussi prestigieuse se mouiller dans des histoires aussi rocambolesques. Le caractère et le cursus de Diack ne permet pas d’y penser».
El Hadj Daouda Faye a tout de même laissé parler sa fibre patriotique. «En tant que Sénégalais nous devons défendre la vérité jusqu’au bout. Ce n’est pas qu’on est partisan aveuglement, mais qu’on n’accepte pas que des gens se réveillent comme ça et tirent à boulets rouges sur un compatriote sans que des preuves ne soient apportées. Parce que tout le monde est censé être innocent jusqu’à ce qu’il soit reconnu coupable», déplore-t-il.
sudonline.sn
SI MATAR BA NE S ETAIT PAS PRONONCE ON LUI AURAIT REPROCHE. MEME MANKEUR S EST PRONONCE.
TOUTES LES VOIES SONT LES BIENVENUES PAS DE RETENUE. DERRIERE LAMINE DIACK IL Y A SON FILS MASSQATA GROS ESCROC. DONS DOUCEMENT? DOUCEMENT
Personnellement j’ai du mal à comprendre nos compatriotes. Combien de fois des responsables de la trempe de Diack ont été ces dernieres années cités ds des affaires de corruption concernant d’aussi hautes institutions sportives? Le comble c’est quand on veut s’adosser sur le soutien des medias français à Platini pr défendre M. Diack. Jusqu’à preuve du contraire ce dernier bénéficie d’une présomption d’innocence et je ne comprend pas pourquoi on veut coute que coute le blanchir sans tenir compte des éléments de l’enquête. Et surtout ne me parlez pas de racisme, sinon il ne serait pas à la direction de l’athlétisme mondial toutes ces années…
Dire que le gouvernement français n’a pas réagi dans l’affaire Platini c’est faux. Manuel Valls est le premier à lui apporter son soutien et d’autres ministres notamment celui chargé du sport ont suivi.